Les titres des films de Mars 2018
Comédie France 2018 1h43
Après s'être tenu prudemment à l'écart pendant des années, Gaspard, 25 ans, doit renouer avec sa famille à l'annonce du remariage de son père. Accompagné de Laura, une fille fantasque qui accepte de jouer sa petite amie le temps du mariage, il se sent enfin prêt à remettre les pieds dans le zoo de ses parents et y retrouver les singes et les fauves qui l'ont vu grandir... Mais entre un père trop cavaleur, un frère trop raisonnable et une sœur bien trop belle, il n'a pas conscience qu'il s'apprête à vivre les derniers jours de son enfance.
Le réalisateur : Antony Cordier est né en 1973 à Tours. Gaspard va au mariage est son 3ème film après Happy few en 2010 et surtout «Douches froides» programmé par Chlorofilm en 2005 et Prix Louis Delluc de la première œuvre. Pour Gaspard va au mariage », Antony Cordier s'est inspiré d'un livre de son enfance contant la vie de Claude Caillé, créateur du zoo de la Palmyre. Antony Cordier a tourné, en compagnie de son équipe, pendant six semaines dans le parc animalier du Reynou, dans le Limousin.
Les critiques : Une formidable pléiade d'acteurs pour une comédie familiale acide et ambiguë. Première
Le troisième long-métrage d'Antony Cordier opte pour un registre inhabituel en France : celui du burlesque tendre, qu'il maîtrise avec force délicatesse. Positif
Les acteurs : Félix Moati Gaspard ; Laetitia Dosch Laura; Christa Théret Coline; Guillaume Bouix Virgil; Marina Foïs Peggy.
Le court métrage : •Je suis ton meilleur ami 2'20
Genre Documentaire de Jean Libon et Yves Hinant
France, Belgique, 2018, 1h 39min.
Amphore d'Or & Prix du Public Festival du film grolandais Toulouse 2017
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Ni Juge ni soumise est le premier long-métrage StripTease, émission culte de la télévision belge. Pendant 3 ans les réalisateurs ont suivi à Bruxelles la juge Anne Gruwez au cours d'enquêtes criminelles, d’auditions, de visites de scènes de crime. Ce n'est pas du cinéma, c'est pire.
Les réalisateurs : Après un diplôme des Arts de Diffusion (Bruxelles), Jean Libon travaille comme assistant sur la très populaire série de la RTBF (Télé Belge) Faits Divers puis, devient en 1977 reporter-cameraman pour le magazine d’enquêtes et de reportage A Suivre. Avec Marco Lamensch, Jean Libon propose un nouveau concept, celui de Strip-Tease avec 418 épisodes diffusés à partir de 1985 sur la RTBF et 1992 sur France 3. L'objectif des créateurs était de réaliser des documentaires d'un genre nouveau dans lesquels les commentateurs s'effaceraient pour laisser parler les protagonistes. Tout en étant dépendant du déroulement de la réalité, ce programme documentaire est aussi empruntée au cinéma. Il n’est donc pas étonnant que des réalisateurs reconnus aujourd’hui pour leur talent de réalisateurs cinéma (Joachim Lafosse, Benoit Mariage, etc…) soient issus de l’école « strip-tease ». Yves Hinant, un de ses réalisateurs récurrents, qui co-réalise Ni juge, ni soumise, le premier long-métrage de la série.
La critique : Folie douce à tous les étages dans ce film rentre-dedans où la figure extravertie de la magistrate s’avère être de la trempe de certains comédiens belges comme Benoît Poelvoorde ou Yolande Moreau. Rien ni personne ne sort indemne de ce jeu de massacre documentaire. L'Humanité
Quand une justice décomplexée déshabille sans tabou nos sociétés, on s’enivre d’un vent de liberté que l’on croyait à jamais disparu. aVoir-aLire.com
Le court métrage :•Logorama – 15’
Triller de Xavier Legrand ; France, 2018, 1h 33
Prix de la mise en scène et meilleur premier film à La Mostra de Venise
Prix du public au festival 1er Plan d’Angers
Le couple Besson divorce. Pour protéger son fils d’un père qu’elle accuse de violences, Miriam en demande la garde exclusive. La juge en charge du dossier accorde une garde partagée au père qu’elle considère bafoué. Pris en otage entre ses parents, Julien va tout faire pour empêcher que le pire n’arrive.
Le réalisateur :Acteur et metteur en scène de théâtre, Xavier Legrand est passionné par ces récits antiques où les personnages s’entredéchirent ; puis sur des situations de violences conjuguales , il estime que son écriture est plus proche d’un scénario de film et réalise en 2014 un court-métrage très remarqué Avant de tout perdre (grand prix du festival de Clermont-Ferrand, nomination à l’Oscar du meilleur court-métrage) ; son premier long-métrage Jusqu’à la garde fait déjà partie des films marquants de l’année 2018.
Les acteurs : Léa Drucker (Miriam), Denis Ménochet (Antoine), Thomas Gioria (Julien)
La critique :« Dans la lignée d’une direction d’acteurs à la Pialat. Jusqu'à la garde incarne un cinéma français régénéré : en Xavier Legrand, un cinéaste est né. (Culturebox)
« Ce premier long métrage est un véritable coup de maître. Xavier Legrand dépasse les conventions d’un sujet de société et propose un film épuré à l’atmosphère étouffante, qui prend réellement aux tripes. »(aVoir-aLire)
Le court métrage : Le repas dominical 13'47
Comédie historique sur le droit des femmes en Suisse ...en 1971, Suisse, 2017,1h36.
Woodstock, Flower Power, Révolution Sexuelle: trois ans se sont écoulés depuis mai 68 mais la vague de libération ne semble pas avoir atteint le petit village suisse d’Appenzell. En mère au foyer exemplaire, Nora ne conçoit d’ailleurs pas sa vie autrement. Pourtant, à l’approche d'un référendum sur le droit de vote des femmes, un doute l'assaille : et si elles s'affirmaient davantage face aux hommes ? A mesure que Nora propage ses drôles d'idées, un désir de changement s'empare du village, jusque chez les plus récalcitrantes…
La réalisatrice : Les Conquérantes est le second long-métrage de la cinéaste Petra Volpe, quatre ans après Traumland. Alors que les droits des femmes sont sous le feu de l’actualité avec la bien triste affaire Weinstein, Les Conquérantes nous replonge dans un pan pas forcément glorieux de l’histoire de la Suisse, la nation helvète ayant été parmi les dernières en Europe à accorder le droit de vote aux femmes… en 1971 !
La critique : « Avec ses répliques savoureuses, ses situations cocasses et son discours féministe, Les Conquérantes est un film qui raconte les luttes des femmes d’hier pour parler de celles d’aujourd’hui. » Rolling Stone
Le court métrage :Moms on fire - 12'
Etats-Unis 2018 2h11min VOST
Dans le Londres glamour des années 50, le célèbre couturier Reynold Woodcock et sa sœur Cyril sont au cœur de la mode britannique, ils habillent aussi bien les familles royales que les stars de cinéma, les riches héritières ou le gratin de la haute société. Les femmes vont et viennent dans la vie de Woodcock jusqu’au jour où il rencontre Alma une jeune femme qui devient sa maîtresse et surtout sa muse ; lui qui contrôlait et planifiait sa vie au millimètre près, le voici bouleversé par l’amour...
Le réalisateur : né en 1970, Paul Thomas Anderson réalise Boogie Nights en 1997. En 2002, il s'essaie à la comédie romantique déjantée( Punch-drunk love ) et remporte le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes .Il consacre les cinq années suivantes à la production et réalisation de There Will Be Blood (2007) porté par Daniel Day-Lewis ; le film reçoit huit nominations aux Oscars.
La critique : Daniel Day-Lewis irradie l’écran et les actrices ne sont pas en reste : Cyril , la sœur , est cinglante et touchante et Vicky Krieps est une révélation. Un drame au parfum subtilement romanesque, un film sur l’amour, la folie, et la folie de l’amour. Grandiose. SensCritique.com
Les interprètes : Phantom Thread, serait la dernière apparition du géant Daniel Day-Lewis . A ses cotés : Vicky Krieps , Lesley Manville , Camilla Rutherford .
Le court métrage : Super vénus - 2'38
Lundi 19 Mars :
Dans le cadre des semaines d’information sur la santé mentale 2018
Chlorofilm et la Ligue des Droits de l’Homme proposent
12 joursDe Raymond Depardon
Grand film sur l'enfermement, la relativité de la folie et les limites de la justice .
France 2017 ; 1h27.
Avant 12 jours, les personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement sont présentées en audience . D’un côté un juge, de l’autre un patient, entre eux naît un dialogue sur le sens du mot liberté et de la vie…
Le réalisateur : Né en 1942 Raymond Depardon , le photographe , co-fonde l’Agence Gamma, pour laquelle il part en reportage au Tchad, au Biafra ou encore à Prague en 1968 …Héritier du cinéma direct, Depardon suit Giscard lors de sa campagne de 1974, . Patience, discrétion, attention de tous les instants : telles sont les règles d'or du cinéaste, qui se fait le témoin du quotidien des photographes de presse (Reporters, César du meilleur documentaire en 1982) ou d'une équipe de policiers (Faits divers), et s'immisce dans des institutions fermées : l'asile psychiatrique de San Clemente, le service des Urgences de l'Hôtel-Dieu la justice, avec Délits flagrants un deuxième César en 1994 et 10e chambre, instants d'audience en 2004 . Depardon , le documentariste réalise aussi des films de fiction : La Captive du desert (1989), , puis Un homme sans l'Occident (2002).. Ce fils d'agriculteurs se lance à la fin des années 90 réalise La Vie moderne ( 2008) puis Journal de France, ( 2012.
La critique :, "12 jours" ne s'oublie pas de sitôt après avoir été vu. Un documentaire d'utilité publique. Marianne .
En filmant pour la première fois ces audiences, Raymond Depardon autorise la parole de personnes marginales et isolées, et pourtant si proches de nous, à être entendue. Culturopoing.com
La force du film est de recueillir ces paroles qui, allant tout de travers, disent la vérité des souffrances autant que le délire du monde qui les produit et les entretient. Cahiers du Cinéma
Le film sera suivi d’un échange avec Nicolas BIHAN
qui exerce les fonctions de Juge des Libertés et de la Détention
au Tribunal de Grande Instance de Lorient
Le court métrage•Une tête disparaît - 9'28
Drame de Aktan Arym Kubat
Kirghiz, Néerlandais, Allemand, Français 2018 (1h29)
Avec Aktan Arym Kubat, Nuraly Tursunkojoev, Zarema Asanalieva
Un western dans un village au cœur du Kirghizistan
Il est surnommé « centaure ». C’est un ancien projectionniste de cinéma. Il est marié à une femme sourde et muette et père d’un gamin de cinq ans. Son plus grand plaisir est de s’emparer, la nuit venue, de chevaux de course qu’entraînent les hommes riches du coin, pour galoper dans la steppe avant de les relâcher dans la nature……
Le Réalisateur Aktan Arym Kubat naît au Kirghizistan en 1957. Diplômé de l’Académie d’Art de Bichkek, il démarre sa carrière en tant que chef décorateur dans les années 80.
Son deuxième long-métrage La Balançoire, ( Léopard d‘Or au Festival International du film de Locarno en 1993) . Ce succès fut suivi par celui du Fils Adoptif, ( Léopard d’Argent à ce même festival en 1998). En 2001 Le Singe, présenté à Cannes à la sélection Un Certain Regard. En 2010, Le voleur de lumière, sélectionné à Cannes à la Quinzaine des Réalisateurs, a remporté plusieurs récompenses à travers le monde.
La critique « Un portrait magnifique, une ode à la liberté au souffle incroyable. » LE PARISIEN
« Le souffle épique de la mise en scène s’allie à la justesse émouvante des portraits des différents protagonistes. » LE MONDE
« Paysages à couper le souffle, cavalcades effrénées… ce conte épuré et lumineux est un chant d’amour aux traditions kirghizes. » LE CANARD ENCHAINE
« Un film lyrique, épique, somptueux. Quelle belle chevauchée ! » LES FICHES DU CINÉMA
« L’atmosphère pittoresque et les paysages somptueux apportent un vrai souffle au film. » CINEUROPA
Le court métrage : Ghost Cell - 6'•
Pologne; 2h03mn ; VOST ; 2017
La vie chaotique de Zadislaw Beksinski , peintre contemporain polonais ,surrealiste, qui a passé les dernieres années de sa vie a filmer continuellement son clan familial.
Nevrose et folie ... mais qui renvoient à la faculté de vouloir vivre ensemble malgré le mal que l'on se fait.
Le realisateur Jan P. Matuszinski, 33ans, realise avec "The last family" ,un pemier long metrage de fiction qui mèle materiau documentaire et cinema de creation autour du destin de la famille des Beksinski au cours des années 1977-2007...contexte historique du soulevement de Gdansk, interdiction de Solisarnosc, effondrement du Mur ...nouvelle Pologne des annes 2000...le grand ensemble betonné dans lequel vit le clan familal ...le decor est propice au drame psychologique et le chaos familial.
Ce film marque le retour du cinema polonais à l'international avec un jeune realisateur talentueux dont la mise en scene audacieuse englobe la creation artistique , celle du peintre, la vie singulière d'une famille d'intellectuels dans la Pologne contemporaine..
Fascination (morbide sans doute.. )à laquelle cette histoire des Beksinski conduit ...mais qui resulte d'une etonnante maitrise du cinema. Comment ne pas penser à Maurice Pialat quand il montre le chaos familial et à Scorsese dans la science tres maitrisée du cadre (Matuszinski se sert presque aussi bien des couloirs, corridiors et vestibules que Scorcese)
La critique Un jeune cineaste polonais livre un portait familial fascinant. La Croix
Film parfois sombre mais habilement construit porté par des acteurs inspirés. Le Journal du Dimanche
A ne pas manquer .Le Monde
Le court métrage• Manoman 10’40
•12 JOURS lundi 20h30 (1h27')
Semaine du 21/03
•CENTAURE vendredi 18h et mardi 20h30 (1h29')
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•THE LAST FAMILY lundi 20h30 (2h03')
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