la vie de Chlorofilm

la vie de Chlorofilm

Les films d' avril 2012

Vendredi   30 mars à 18h et mardi  3  avril 20h30
Dans le  cadre  de la  Semaine  Africaine organisée par le  Comité Nara/Qlé :
 Kinshasa Symphonie   de Martin Baer et  Claus Wischman 
 

Dans l'obscurité totale, deux cents musiciens jouent la neuvième symphonie de Beethoven "L'hymne à la joie".  En quinze ans d'existence, la formation de l'Orchestre Symphonique a survécu à deux coups d'état et une guerre civile. Heureusement, il y a la passion pour la musique et l'espoir d'un avenir meilleur.

 

La  critique : D'une forme documentaire classique et maîtrisée, ce long métrage apporte au spectateur informations et émotions qui rendent le film intéressant.  Positif   

Dans  Kinshasa Symphony, les documentaristes Claus Wischmann et Martin Baer rendent hommage à cette ville monstre en filmant le quotidien de son orchestre symphonique, unique en Afrique centrale. Tous les musiciens, obstinés ­démunis, autodidactes et amateurs passionnés, font rimer avec bonheur Beethoven et système D. Télérama

 

 

Lundi  2  avril  2012  à 20h30 ,  évènement :

Gilles  Perret présente son  film

De mémoires  d'ouvriers     

Ce film commence par une histoire locale et finit par raconter la grande histoire sociale française. De la naissance de l'électrométallurgie, en passant par les grands travaux des Alpes et la mutation de l'industrie, jusqu'au déploiement de l'industrie touristique, c'est l'histoire ouvrière en général que racontent les hommes rencontrés par Gilles Perret. Dignes et lucides, ils se souviennent de ce qu'ils furent et témoignent de ce qu'ils sont devenus dans la mondialisation.

La  critique Un film en forme d'hommage à une classe sociale placée, malgré elle, au coeur de la campagne électorale, et que le réalisateur refuse de voir mourir dans la mondialisation. Libération

De mémoires d'ouvriers, le nouveau film de Perret, entre dans l'épure des précédents : s'emparer d'une histoire locale et dévider la pelote qui la relie au vaste monde. C'est aussi le plus réussi et le plus émouvant.  Le Monde

 Témoignages, archives et réflexion historique s'articulent avec une grande intelligence dans ce remarquable documentaire. Les Fiches du Cinéma

 

Vendredi  6 avril 18h ; lundi 9  et  mardi 10  à 20h30:

 

 ELENA   Drame  de  Andrei Zviaguintsev

Russe ;  2012 ; 1h 49min

Prix   spécial du Jury  à  Cannes 2011 (Sélection Un Certain Regard)

 

Elena et Vladimir forment un couple d’un certain âge. Ils sont issus de milieux sociaux différents. Ils se sont rencontrés tard dans la vie et chacun a un enfant d’un précédent mariage.  Le fils d’Elena, au chômage. La fille de Vladimir  maintient son père à distance.  Suite à un malaise , Vladimir est hospitalisé.  Il réalise qu’il pourrait mourir prochainement et décide  que sa fille  héritera de toute sa fortune.  Vladimir l’annonce à Elena  qui voit soudain s’effondrer tout espoir d’aider financièrement son fils.  Timide et soumise, Elena  élabore alors un plan pour offrir à son fils et ses petits-enfants une vraie chance dans la vie…..

 Le  réalisateur : Né en février à Novossibirsk, Sibérie ,  Andrei Zviaguintsev  intègre en 1986 une  école de comédie à Moscou. Au début des années 90, Zviaguintsev découvre L'Avventura,  d’Antonioni son premier grand choc cinématographique, puis les films d'Orson Welles, Luchino Visconti ou Eric Rohmer. Il se passionne alors pour le Septième art, tout en poursuivant son activité de comédien.  En 2003, il réalise Le Retour, (Lion d'Or à la Mostra de Venise ) .  Le Bannissement, en 2007,   obtient le Prix d'interprétation masculine.

La  critique : Avec "Elena",   Zviaguintsev peint avec talent les tensions sourdes et violentes de la société russe.  (Libération) …."Elena" met en relief la corruption, impliquant les ploutocrates et un sous-prolétariat. Du travail admirable.  (Positif )… Elena s'incarne dans l'actrice Nadezhda Markina, admirable ( Marianne) … Zviaguintsev devient l'égal des plus grands avec ce conte noir, aiguisé comme un scalpel, où il dissèque un crime de classe dans un pays qui ne sait même plus ce que c'est.  (Télérama)

 

 

Vendredi  13 avril 18h ; lundi 16 et mardi 17 à 20h30:

 

 BULLHEAD  Mickael R. Roskam.

 

Jacky est issu d'une importante famille d'agriculteurs et d'engraisseurs du sud du Limbourg. A 33 ans, il apparaît comme un être renfermé et imprévisible, … Grâce à sa collaboration avec un vétérinaire corrompu, Jacky s’est forgé une belle place dans le milieu de la mafia des hormones. Alors qu’il est en passe de conclure un marché exclusif avec le plus puissant des trafiquants d'hormones de Flandre occidentale, un agent fédéral est assassiné. C’est le branle-bas de combat parmi les policiers. Les choses se compliquent pour Jacky et tandis que l’étau se resserre autour de lui, tout son passé, et ses lourds secrets, ressurgissent…

La  critique : "Bullhead" est le premier film puissant et ultra-maîtrisé d'un cinéaste flamand qu'il faudra désormais suivre de près.  Charlie Hebdo

 

 

C'est ici la désintégration à l'oeuvre filmée avec une stupéfiante puissance d'image, une stylisation épurée afin que se libèrent les lignes de force. Celles aussi de l'émotion à quoi contribuent le travail de la caméra, celui des acteurs, dont bien sûr Matthias Schoenaerts. L'Humanité

 
Un sujet fort et original, qui ne parle pas seulement des veaux aux hormones. (...) l'exceptionnel Matthias Schoenaerts (...) traverse avec sa dégaine imposante les embûches d'un quotidien noir et secret, tout au long d'un thriller aux formes de polar et de western. Impressionnant.
 

Bullhead, premier long métrage de Michaël R. Roskam (...) révèle un metteur en scène dont la maîtrise impressionne, d'autant plus qu'elle s'applique à un genre, le polar, où rien n'est jamais gagné. Le Monde

 

 

 

Vendredi  20 avril 18h  et  mardi 24 à 20h30:
 

 LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE

 de  Gilles  Balbastre et Yannick Kergoat .

En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi.
Aujourd’hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d'une information produite par des grands groupes industriels du Cac40 et pervertie en marchandise.

La  critique :

Archives à l'appui, Gilles Balbastre et Yannick Kergoat mettent les pieds dans le PAF. En démontrant la connivence entre marché, politique et médias, le spectacle – jubilatoire - donne froid dans le dos.   Les Fiches du Cinéma

 Le récit s'autorise de vrais tours de force, entre esprit potache (les effets de montage) (...) et pure déconstruction analytique (...). Le mode militant ouvertement assumé par le film dessine un cadre de réflexion pratique (...).   Les Inrockuptibles

Un documentaire féroce et drôle, qui veut aussi secouer notre sens critique. C'est fait.  Le Journal du Dimanche

 
Inspiré des "Chiens de garde", brûlot de l'écrivain et pamphlétaire Paul Nizan, ce documentaire qui ne caresse pas les choses dans le sens du poil apprendra bien des choses au commun des mortels.  Le Parisien

 

 

 

Lundi  23  avril 20h30  Séance  unique  :

 FLAMENCO FLAMENCO    De  Carlos  Saura

 

Flamenco Flamenco, nouveau chef-d’œuvre musical de Carlos Saura, fait un portrait plein de grâce des musiques, chants et danses du flamenco actuel. En réunissant aussi bien les plus grands maîtres (Paco de Lucía, Manolo Sanlúcar, José Mercé…) que les nouveaux talents de cet art envoûtant (Sara Baras, Miguel Poveda…), le réalisateur nous propose un véritable voyage au cœur du flamenco, de sa lumière, de ses couleurs.

La  critique :

Carlos Saura transmet l'essence du flamenco à travers une captation envoûtante de performances où se mêlent danse, musique et chant.  Les Fiches du Cinéma

 Carlos Saura a rassemblé le meilleur de l'art du flamenco (...). Positif

Aux côtés des vieux maîtres (...), les connaisseurs reconnaîtront les nouveaux talents du flamenco d'aujourd'hui (...), ouverts aux influences extérieures. Télérama
 

Vendredi 27  avril 18h ; lundi 30 avril  et  mardi 1er mai à 20h30:

 

 OSLO, 31 AOUT

 

 

Vendredi 4 mai 18h ; lundi 7 et mardi 8 mai 20h30  :

APART TOGETHER

 



19/03/2012
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