la vie de Chlorofilm

la vie de Chlorofilm

Les films de la rentrée septembre 2020 ( 29ème saison Chloro)

Lundi 31 aout  20h30  en avant première :
MILLA 
Drame deShannon Murphy, Australie, 2019, 1h 58min, VOST.
Le  coup de coeur de l'équipe Chloro
Milla n’est pas une adolescente comme les autres et quand elle tombe amoureuse pour la première fois, c’est toute sa vieet celle de son entourage qui s’en retrouvent bouleversées...
La réalisatrice :Metteuse en scène pour le théâtre et réalisatrice pour le cinémaet la télévision,Milla est le premier long métrage de Shannon Murphyet Elle  s’inscrit dans la lignée de la réalisatrice australienneJane Campion."...
 La  Critique : Grand moment d'émotion de la 76ème Mostra. Ce mélodrame australien séduit grâce à sa tonalité douce-amère, sa poésie, son humour subtil, sa façon d'aborder avec légèreté les sujets les plus graves, et les performances des acteurs, tous remarquables,Eliza Scanlen(Milla),Toby Wallace(Moses), (prix Marcello-Mastroianni à La Mostra de Venise 2019)..."Angle[s] de vue
Court métrage :FEUX de Mali Arun, France, 2015, fiction, 14’00.Un grand feu de la Saint-Jean brûle dans un petit village alsacien. Tous les villageois sont réunis
 
Jeudi 3  sept 20h30  et lundi 7 à 20h30 : 
Hotel by the river

Drame de Hong Sang-Soo

Corée du sud, 2020, 1h36

Un vieux poète, qui loge dans un hôtel au bord d’une rivière, fait venir ses deux fils, pensant que sa fin est proche. Lieu de retrouvailles familiales, l’hôtel est aussi celui d’un désespoir amoureux : une jeune femme trahie par l’homme avec qui elle vivait vient y trouver refuge et demande à une amie de la rejoindre…

Le réalisateur : Cet amoureux de Rohmer et de Cézanne, qui a vécu un an en France, connaît un choc esthétique en découvrant à 27 ans Le Journal d'un curé de campagne de Robert Bresson, un film qui le convainc de se tourner vers un cinéma plus narratif. L'alcool et le sexe tiennent une large place dans son cinéma, qui mêle avec audace poésie et trivialité, abstraction et crudité, mélancolie et humour. Depuis plus de 20 ans, Sang Soo explore cette veine avec un talent jamais mis en défaut, toujours plus épuré, vers l’essentiel.

La critique : « Cinéma d’une infinie modestie, qui n’affirme rien, ne prétend rien résoudre, même s'il espère constamment que se produise une révélation », Mediapart.

« un maillon intéressant et important qui participe à régénérer et entretenir la passion du maître coréen », Le bleu du miroir.

 
Vendredi 4 sept 20h30 et  dim 6  sept 17h30 :
L’infirmière

De Kôji Fukada

Japon sortie 5 août 2020 / 1h 44min / Thriller, Drame

Ichiko est infirmière à domicile. Elle travaille au sein d'une famille qui la considère depuis toujours comme un membre à part entière. Mais lorsque la cadette de la famille disparaît, Ichiko se trouve suspectée de complicité d'enlèvement. En retraçant la chaîne des événements, un trouble grandit : est-elle coupable ? Qui est-elle vraiment ?

Le  réalisateur : Koji Fukada fait partie de la jeune génération de réalisateurs japonais à suivre pour les années à venir. Il a évolué dans des genres très différents, l’animation expérimentale avec « La Grenadière », le mélodrame familial avec « Harmonium » (prix du Jury « Un certain regard » à Cannes en 2016), le récit d’apprentissage avec « Au-revoir l’été » et la science-fiction apocalyptique avec « Sayonara ». C’est ici à un drame noir auquel s’adonne Fukada avec une infirmière pleine de mystère. Et c’est là que la tragédie apparait, comme par surprise.

La critique : Un film engagé contre le harcèlement du personnel soignant (les inrocks)

 
Jeudi 10 sept  20h30  et lundi 14  sept 20h30  :
Tiempo Despuès
Espagne ; 1h35 ; 2020.
La dernière farce du réalisateur espagnol José Luis Cuerda (mort en février à l’âge de 72 ans)
En 9177, le monde entier se retrouve réduit à un seul bâtiment officiel dans lequel vit « l’establishment » et des banlieues crasseuses, habitées par tous les chômeurs et affamés du cosmos. Parmi tous ces misérables, José María décide de prouver qu’en faisant face et en vendant une délicieuse limonade de sa fabrication dans le bâtiment officiel, un autre monde est possible…
La  critique : 
La  critique :   Intelligent, drôle et corrosif.   Les Fiches du Cinéma

Dans un futur très lointain, les Hommes sont divisés en deux castes : les habitants de la Tour, et les pauvres qui vivent aux pieds de la Tour dans des bidonvilles. Une comédie totalement surréaliste à l’humour acide comme du citron. aVoir-aLire.com

De "Metropolis" (Fritz Lang) à "Land of the Dead" (George A. Romero), on en a vu, des métaphores binaires de la société de classes, déguisées en films d’anticipation. Mais rarement avec ce sens anarchisant de l’absurde, où des figures hébétées, évidemment calquées sur celles de notre époque – une volonté de bien faire, cara - pacée dans la niaiserie managériale –, côtoient des brebis égarées en provenance de "L’Ange exterminateur" de Luis Buñuel.  Positif
De "Metropolis" (Fritz Lang) à "Land of the Dead" (George A. Romero), on en a vu, des métaphores binaires de la société de classes, déguisées en films d’anticipation. Mais rarement avec ce sens anarchisant de l’absurde, où des figures hébétées, évidemment calquées sur celles de notre époque – une volonté de bien faire, cara - pacée dans la niaiserie managériale –, côtoient des brebis égarées en provenance de "L’Ange exterminateur" de Luis Buñuel.  Positif
 
Vendredi 11 sept 18h  :
A perfect Family

 Comédie dramatique  de Malou Reymann

Genre : Comédie dramatique

Nationalité : Danemark

Synopsis:  Emma, une adolescente, grandit au sein d’une famille tout à fait ordinaire jusqu’au jour où son père décide de devenir une femme. Ce bouleversement au sein de cette famille aimante conduit chacun à se questionner et à se réinventer…

La réalisatrice: Malou Leth Reymann a commencé sa carrière dans le cinéma très jeune, en tant qu’actrice. Elle part étudier la réalisation en Angleterre, réalise de nombreux courts métrages sélectionnés en Festival. A Perfect Family est son premier long-métrage. Pour ce film, Malou Leth Reymann s'inspire de sa propre histoire personnelle, celle d’une jeune fille qui grandit auprès d’un père transgenre. 

« Je m’intéresse beaucoup à la question de la norme et à la façon dont on peut la distordre. Dans ce film, nous sommes avec Emma et son père, Agnete, embarqués dans un voyage qui nous conduit de la « normalité» à l’acceptation de soi. » dossier presse du film

Dimanche 13 sept  17h30 :
THE CLIMB
Drame, comédiede Michael Angelo Covino
Amerique, 2020; 1 h 34min, VOST
Prix coup de cœur du jury-un certain regard-cannes2019
Prix du jury-Deauville2019
Kyle et Mike sont deux amis  dont l'amitié a toujours résisté aux épreuves de la vie. Jusqu'au jour où Mike couche avec la fiancée de Kyle...Alors que l'amitié qui les lie aurait dû être  irrémédiablement rompue, un événement dramatique va les réunir à nouveau.
Le réalisateur(et scénariste): Michael Angelo Covinoné en 1984 aux États-Unis, est un réalisateur, producteur et acteur américain. Il travaille en tant que producteur depuis plus de dix ans et réalise lui-mêmedes courts métrages, dont THE CLIMB, dont la première a eu lieu au Sundance Film Festival en 2018. Son court-métrage est également la base du long métrage du même nom.
La critique:«Une histoire d’amitié, avec ses hauts et ses bas, mais surtout la révélation d’un cinéaste, qui brille autant par la finesse de son écriture que par le soin qu’il apporte à sa mise en scène, et aussi grâce à la prestation des acteurs. On tient peut-être le nouveau Woody Allenà voir à lire
 
Jeudi 17 sept 20h30  et  dimanche 20 sept 17h30  :
Family romance

De Werner Herzog

Allemand; 1h29 mn

Drame américano/japonais avec Ishii Yuichi et Mahiro Tanimoto

Présenté en séance spéciale au Festival de Cannes 2019.

Perdu dans la foule de Tokyo, un homme a rendez-vous avec Mahiro, sa fille de douze ans qu’il n’a pas vue depuis des années. La rencontre est d’abord froide, mais ils promettent de se retrouver. Ce que Mahiro ne sait pas, c’est que son “ père ” est en réalité un acteur de la société Family Romance, engagé par sa mère.

Werner Herzog grandit dans un village de Bavière. En 1968, il réalise son premier long métrage, Signes de vie qui obtient un Prix spécial au Festival de Berlin. Son travail est reconnu internationalement grâce à Aguirre, la colère de Dieu, film réalisé en 1972 mais qui sort en 1976, Prix du syndicat de la critique française et nommé au César du meilleur film étranger. Il devient l'un des chefs de file du cinéma allemand avec Volker Schlöndorff, Reinhard Hauff ou encore Rainer Werner Fassbinder.

 
Vendredi 18 sept 18h   et lundi 21 sept 20h30  :
La femme des steppes, lfliet l’œuf

 ComédiePolicier de Quan’an Wang

 Mongolie 1h 40min  2020 VOST

Le corps d’une femme est retrouvé au milieu de la steppe mongole. Un jeune policier inexpérimenté est désigné pour monter la garde sur les lieux du crime. Dans cette région sauvage, une jeune bergère, malicieuse et indépendante, vient l’aider à se protéger du froid et des loups, le lendemain matin elle retourne à sa vie libre …

le réalisateur : Wang Quan'an , scénariste et réalisateur chinois , signe depuis vingt ans des films modernes et malicieux comme Apart Together ou Le Mariage de Tuya (Ours d'or en 2007 au festival de Berlin ).

Avec Dulamjav Enkhtaivan (formidable comédienne mongole non-professionnelle et réellement bergère), Aorigeletu, Norovsambuu Batmunkh

La critique : « Dans les paysages magiques des steppes de la Mongolie, un film d’une beauté renversante , une histoire toute simple qui nous subjugue à la fois par sa beauté plastique et le formidable naturel de ses personnages. » Critiquedefilm.fr


Jeudi 24 sept 20h30  :
Grand frère
Gu Xi est sur le point de perdre son emploi à cause de problèmes de papiers d’identité. Tout en utilisant ses relations pour obtenir des papiers en règle,elle fait également face à un autre défi : s’entendre avec la nouvelle petite amie de son frère, Qingchang. Alors que l’hiver s’installe et que les températures plongent, la relation entre Gu Xi, son frère Gu Liang et sa petite amie devient de plus en plus floue…
 
Vendredi 25  sept 18h  et  dimanche 27  septembre  17h30 :
Never rarely sometimes always

Drame de Eliza Hittman

Etats-Unis, 2020, 1h42mn

Grand prix du jury (Ours d’argent) Berlinale 2020

Prix spécial du jury, Sundance 2020

Deux adolescentes, Autumn et sa cousine Skylar, résident au sein d'une zone rurale de Pennsylvanie. Autumn doit faire face à une grossesse non désirée. Ne bénéficiant d'aucun soutien de la part de sa famille et de la communauté locale, les deux jeunes femmes se lancent dans un périple semé d'embûches jusqu'à New York.

Le réalisateur : Les deux premiers films d’Eliza Hittman, It felt like love (2013) et Les Bums de plage (2017) exploraient l’appétit sexuel d‘ados en proie au doute. Dans ce troisième film elle avance sur la pente du rejet et des rapports de domination inhérent à la sexualité et plus généralement le rapport au monde des adolescents. Pour elle, la violence sexiste exercée sur les femmes est une affaire de système et non d’individu. Ses films sont des œuvres de chair en lutte pour leur émancipation.

La critique : « De petit film indépendant et touchant, il se mue progressivement en un poignant témoignage de notre époque, porté par le regard féminin indispensable d’une cinéaste qui n’a de cesse de confirmer son fantastique talent. » Le Bleu du miroir

 
Lundi 28 sept 20H30
dans le  cadre du cycle patrimoine   avec Cinéphare : cinéma Les Antipodes (Tarif unique  4€40):
BAD BOY BUBBY Comédie dramatique de Rolf de Heer
Australie , 1993 ,1h48

Séquestré depuis sa naissance par sa mère, Bubby ignore tout du monde extérieur qu’il croit empoisonné. L’arrivée de son père, dont il était tenu éloigné, va bouleverser sa vie. Le jour de ses 35 ans, Bubby va enfin sortir. Il découvre un monde à la fois étrange, terrible et merveilleux avec les gens, la pizza, la musique et les arbres…

 Le réalisateur :D’origine néerlandaise, Rofh de Heer vit et travaille en Australie. L'enfance et le monde vue à travers les yeux des enfants sont des thèmes très prisés par le réalisateur, qu'il explore à travers ses films, tels que le survolté Bad Boy Bubby (1993) ou encore l'instrospective Chambre tranquille (1996).Subversif, Rolf De Heer n'hésite pas à choquer. Il se penche sur l’histoire des Arborigènes avec Charlie’s Country en 2013.

Critique :Conte philosophique déjanté, satire macabre et rock’n’roll, Bad Boy Bubby est sans nul doute LE chef-d’œuvre de Rolf de Heer, une expérimentation visuelle et sonore au statut culte.(aVoir-aLire)

La projection sera suivie d’un échange autour du film avec Erwan Cadoret , enseignant de cinéma.

 

 


28/07/2020
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 257 autres membres