la vie de Chlorofilm

la vie de Chlorofilm

Les films de mars 2019

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Vendredi 1er mars  18h   et lundi 4  mars 20h30 :

 Ordre  des médecins  

Drame  de David Roux

France , Belgique , 2019 ,  1h33

Avec Jérémie Renier, Marthe  Keller , Zita Hanrot ...

Simon, 37 ans, est un médecin aguerri. L’hôpital, c’est sa vie. Il côtoie la maladie et la mort tous les jours dans son service de pneumologie et a appris à s’en protéger. Mais quand sa mère est hospitalisée dans une unité voisine, la frontière entre l’intime et le professionnel se brouille. L’univers de Simon, ses certitudes et ses convictions vacillent...

 

Le réalisateur : né  en 1977 David Roux est né à Paris dans une famille de médecins : parents étaient chefs de service à l’hôpital et  frère pneumologue

Il a d’abord été journaliste de théâtre pendant quinze ans, et  en même temps il  travaillait dans une société de développement cinématographique. Assistant réalisateur sur des courts-métrages , il a intégré l'Atelier scénario de la Femis et aiguillé par la mort de sa mère en 2012, il a commencé à écrire sur le monde hospitalier qu’il connaît bien en s’appuyant sur la figure de son frère, il  réalise son 1er long métrage , L'Ordre des médecins .

 

La  Critique : Une plongée dans l'univers médical formidablement interprétée par Jérémie Renier et Marthe Keller.   Ouest  France

De fait, même s’il investit lui aussi l’univers hospitalier, "L’Ordre des médecins" trouve sa vérité ailleurs. Dans une manière plus modeste et une matière plus personnelle, qui lui permettent ainsi de cultiver un sens rare de la nuance et une fragilité bienvenue.  Positif

Plus humain qu'humain, Jérémie Renier tient à n'en pas douter l'un de ses plus beaux rôles.  Rolling Stone

Les débuts dans le long-métrage de David Roux sont une heureuse surprise. Un scénario dense et prenant, une mise en scène tenue, et une direction d’acteurs inspirée. Et la portée universelle de son témoignage humain. Bouleversant.  Bande à part

 

Mardi 5 mars  20h30 :

Kabullywood   

Comédie dramatique , guerre  de Louis Meunier

France Alfhanistan, 1h25 ; 2019 . 

A Kaboul , quatre étudiants décident d'accomplir un projet audacieux : rénover un cinéma abandonné qui a survécu à 30 ans  guerre. Pour  résister au fondamentalisme   des talibans , ils  vont aller jusqu'au bout  de leur  rêve pour la liberté, la culture , le cinéma ….

Le  réalisateur Louis Meunier  est  surtout connu pour  ses films  qu'il a tirés de  ses séjours prolongés  en Asie centrale . Il a vécu  en Afghanistan de 2002 à  2009. En 2007, il  crée Taimani Films , une  société  de Production audiovisuelle basée à Kaboul.  Il produit  et  réalise pour la télévision et le  cinéma  des  films  dont 2 documentaires : Prisonniers l'Himalaya et  7000 mètres au dessus  de la guerre .

  

La  critique : " Sur fond d'histoire d'amour , un manifeste bienfaisant en faveur de la culture et des libertés " . Les  Fiches du Cinéma

Le  film  est  joyeux , romantique , grave. Illuminé de la figure combattante de la  comédienne Roya Hedari , il témoigne d'un passé révolu : l'espace de  cet instant où la culture a éclairé Kaboul. Ne le ratez pas . Première

 

Vendredi 8 mars  18h et lundi 11 mars 20h30  :

Tout ce qu’il me  reste de la révolution  

Comédie  de Judith Davis

France , 2019, 1h28.

Ce long métrage enlevé, révolté et percutant a remporté le Prix du Jury au Festival d'Angoulême.

Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est… Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Elle vient
d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné son combat politique. Son père, ancien maoïste , est resté fidèle à ses idéaux. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses.  Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire?

La  réalisatrice : Judith  Davis est la  fille de Yvon Davis , metteur en  scène . Elle  suis  de suis des  cours de de théâtre  et  co-cré sa propre compagnie le  collectif  " l'Avantage  du  doute ". Son 1er spectacle Tout ce qu’il me reste de la révolution, lui  servira pour  écrire son 1er long métrage ...  

La  critique :  cette  comédie explosive de théâtrale Judith Davis transmet une  énergie redoutablement bénéfique pour  repenser le monde .  Les fiches du cinéma.    

 

Mardi 12 mars 20h30 :

Les Invisibles    

Comédie dramatique de Louis-Julien Petit

 

France 2019 1h 42 min

 

Suite à une décision municipale, l’Envol, centre d’accueil pour femmes SDF, va fermer. Il ne reste plus que trois mois aux travailleuses sociales pour réinsérer coûte que coûte les femmes dont elles s’occupent : falsifications, pistons, mensonges… Désormais, tout est permis !

 

Le réalisateur : Louis-Julien Petit a travaillé pendant plus de dix ans comme assistant mise en scène sur une trentaine de longs-métrages avec différents réalisateurs reconnus tel que Luc Besson . En 2014, il réalise son premier long-métrage, Discount, l'histoire d'employés d'un magasin discount prenant la décision de créer un commerce équitable à partir de produits jetés par la grande distribution. En 2015 il tourne pour Arte son deuxième long métrage, Carole Matthieu avec Isabelle Adjani et Corinne Masiero : une femme médecin du travail face au mal-être au travail poussé à son extrême.

 

Le casting mêle des comédiennes confirmées Corinne Masiero , Audrey Lamy, Noémie Lvovsky et des femmes qui ont vécu dans la rue .

 

La critique : Une chronique sociale pleine d’humour et d’espoir pour rendre hommage autant aux femmes que la société a oubliées qu’à celles qui leur viennent en aide. aVoir-aLire.com

 

On pense à Ken Loach pour le mélange de rires et de larmes, et pour la chaleur du regard sur ces personnes précaires, mises au rebut de la société. Positif

 

Vendredi  15 mars  18h , et lundi 18 mars à 20h30 :

 Grace  à dieu    

  Drame Franco Belge  de François Ozon ; 2h19.

avec Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud ….

« Grâce à Dieu » déplace les foules. Parmi le demi-million de spectateurs qui ont déjà vu le film de François Ozon, en salles depuis deux semaines, plusieurs centaines d’évêques, de curés, d’abbés, de moines… Ce long-métrage, incroyablement fidèle à l’histoire vraie des victimes du prêtre pédophile Bernard Preynat, qui brisent l’omerta en créant l’association « La parole libérée », met en exergue les défaillances du diocèse de Lyon, en particulier de son « patron », le cardinal Barbarin  condamné à 6 mois  de prison avec sursis le 7 mars  2019  pour non-dénonciation d’abus sexuels sur mineurs . 

 

La critique :  François Ozon démontre de film en film qu’il est un des meilleurs cinéastes français par son art de s’emparer d’un sujet dont il est souvent l’auteur. Il est dans la lignée d’un Chabrol, d’un Truffaut, d’un Sautet, quand ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, comme c’est le cas ici. Grâce à Dieu.

 

Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud interprètent avec superbe ces héros ordinaires qui brisent le silence. Un film engagé et brillant. Elle

 

Magnifiquement construit et interprété, ce film récompensé d’un Ours d’argent à Berlin, est sans doute le plus abouti de son réalisateur. La Croix

François Ozon signe l'un de ses meilleurs films depuis longtemps avec ce drame en trois mouvements mené comme un palpitant film d'enquête, d'une réelle intelligence dans l'écriture et le point de vue.     Ecran Large

Le  réalisateur :  http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=17705.html

 

Samedi 16 mars à  15h et 19h  au Bar  Le   Brizeux  ,( basse ville Quimperlé ) :

dans le  cadre  de la  Fête du  Courts  au Brizeux projection de  3 programmes  différents  de  Courts d’une durée de  1h

 

Dimanche 17 mars  à 17h  en présence  des réalisateurs   et mardi 19 mars  20h30 : 

Sibel     

Drame  de et

1 h 35 min 

Sibel, 25 ans, vit avec son père et sa sœur dans un village isolé des montagnes de la mer noire en Turquie. Sibel est muette mais communique grâce à la langue sifflée ancestrale de la région. Rejetée par les autres habitants, elle traque sans relâche un loup qui rôderait dans la forêt voisine, objet de fantasmes et de craintes des femmes du village. C’est là que sa route croise un fugitif. Blessé, menaçant et vulnérable, il pose, pour la première fois, un regard neuf sur elle. 

 

La critique : « Tourné dans un village turc où la langue sifflée est encore pratiquée, il délivre un message universel qui vaut tous les dialogues et montre qu’on n’a jamais tort de s’affirmer face à la meute. » (Sens Critique)

 

Vendredi 22mars  18h  et mardi 26 mars 20h30  :

Une intime conviction  

Affaire judiciaire, thriller de Antoine Raimbault

 

France, Belgique;   2019;  1h 50min 

 

Depuis que Nora a assisté au procès de Jacques Viguier, accusé du meurtre de sa femme, elle est persuadée de son innocence. Craignant une erreur judiciaire, elle convainc un ténor du barreau de le défendre pour son second procès, en appel. Ensemble, ils vont mener un combat acharné contre l'injustice. Alors que l’étau se resserre autour de celui que tous accusent, la quête de vérité de Nora vire à l’obsession…

 

 

Le  réalisateur : Pour son premier long-métrage, le scénariste Antoine Raimbault s’attaque à une affaire qui a fait parler d’elle dans les années 2000, celle d’un professeur de droit, Jacques Viguier qui avait été accusé du meurtre de sa femme… un procès qui avait marqué le monde judiciaire ; Antoine Raimbault Viguier , passionné par le monde de la justice , avait assisté aux deux procès du mari.

 

Avec Laurent Lucas (Jacques Viguier), Olivier Gourmet (l’avocat Eric Dupond-Moretti), Marina Foïs (une jurée du premier procès) 

 

La critique : Un coup de force cinématographique dont l’ambition est autant celle de décrire la machinerie judiciaire que de mettre à l’honneur les trois monstres de cinéma que sont Marina Foïs, Olivier Gourmet et Laurent Lucas. aVoir-aLire.com

 

Il y a longtemps qu’on n’avait vu un tel film de procès, aussi impeccable et implacable. Dernières nouvelles d’Alsace

 

 

Lundi 25 mars   Cycle  Patrimoine  avec Cinéphare  ; 4,40 € : 

Billy   Liar  (Billy le menteur) de  John Schlesinger

Cycle patrimoine « Nouvelle vague » du cinéma britannique, avec  Cinéphare :

 

Comédie, romance 1963 (reprise en 2012) britannique 1h38.

Dans une ville de province du nord de l’Angleterre, Billy Fisher, qui vit toujours chez ses parents, est un employé de bureau dans une entreprise de pompes funèbres. Pour fuir cette morne existence, il se réfugie dans ses rêves, s’inventant un pays dont il est le héros. Il a de surcroît promis le mariage à plusieurs filles, se mettant ainsi dans des situations impossibles. Seule, Liz le comprend et essaie de le sortir de son monde imaginaire en l’invitant à venir avec elle à Londres. 

Le Réalisateur : John Schlesinger (Londres, 16 février 1926 - Palm Springs, 25 juillet 2003) est un réalisateur, acteur, scénariste et producteur de cinéma britannique. Il est considéré, avec Tony Richardson et Karel Reisz, comme l'un des réalisateurs de la « nouvelle vague » britannique des années 1960. Ses films les plus marquants sont  « Marathon man »  et « Macadam cowboy » pour lequel il a reçu, en 1970, l’Oscar du meilleur film et meilleur réalisateur.

Le Free cinéma (cinéma libre) est un courant cinématographique britannique — novateur et contestataire — que l'on peut situer entre 1956 et 1963, voire 1968 selon quelques auteurs. On a parlé parfois de « Nouvelle vague britannique », par analogie avec la Nouvelle Vague, une école esthétique française qui s'est développée également au tournant des années 1950 et 1960.

 

Les critiques : Billy Liar est un film social au sens le plus noble du terme  autant qu’une comédie (DVDclassik) 

Plus que le portrait d’un menteur pathologique, John Schlesinger fait celui d’un doux rêveur, d’un jeune adulte fantasque qui se réfugie dans l’imaginaire. (senscritique) 

Les acteurs : Tom Courtenay  (  Billy );  Julie Christie  ( Liz ) 

Vendredi 29 mars   et  lundi 1er avril :

La  chute  de l’empire américain   

Comédie de Denis Arcand

Québécois, 2019 , 2 h 09 min

À 36 ans, malgré un doctorat en philosophie, Pierre-Paul Daoust est chauffeur pour une compagnie de livraison. Un jour, il est témoin d'un hold-up qui tourne mal, faisant deux morts parmi les gangsters. Il se retrouve seul avec deux énormes sacs de sport bourrés de billets. Des millions de dollars. Le pouvoir irrésistible de l’argent va bousculer ses valeurs altruistes et mettre sur sa route une escort girl envoûtante, un ex-taulard perspicace et un avocat d’affaires roublard.

Après Le déclin de l’Empire Américain et les Invasions Barbares, La Chute de l’Empire Américain clôt ainsi la trilogie du réalisateur.

 

Le réalisateur (et scénariste) : Denys Arcand né en 1941 au Québec. Après des études en histoire à l'université de Montréal, Denys Arcand entre à l'O.N.F. (Office Nationale du Film) pour laquelle il tourne de nombreux courts métrages documentaires. il tourne successivement trois films de fiction  puis  pour la télévision. Il revient au cinéma avec  Le Déclin de l'empire américain (1986), qui fera sa renommée internationale. En 2003, ses Invasions barbares  remporte le Prix du Meilleur scénario et le  Prix d'interprétation féminine.

 

La critique : « Cette satire réjouissante sur le pouvoir de l'argent est un cocktail réussi de thriller, de mélo et de comédie. Pour cette dégringolade du capitalisme aux multiples rebondissements, Arcand choisit une direction artistique de série télé friquée : une esthétique Trump pour un film contre le fric. » TELERAMA

 

« Disparu des radars depuis 2007, Arcand reprend ici du poil de la bête. » PREMIERE

 

Mardi 3 avril   

Amal    

Film de Mohamed Siam 

égyptien, libanais, allemand, français, norvégien, danois , 1h28 , 2018. 

Amal est une chipie : elle souffle les bougies des autres, tient tête à des policiers en manifestation, elle fume si elle veut, elle grandit si elle veut. Elle se cherche. Si être une femme dans une Égypte post-révolutionnaire signifie renoncer à sa liberté, alors à quoi bon ? 

Le réalisateur : Producteur, Réalisateur, Scénariste égyptien trentenaire . Ses deux thèmes de prédilection : l’Autorité et le Pouvoir «  Force majeure » son premier film traite de la violence policière et le second , « Amal » de la place de la femme dans le monde arabe 

La critique : Excellent et passionnant film sur les six années qui ont suivi le printemps arabe et les manifestations de la Place Tahrir au Caire en 2011, sur les désillusions à travers le parcours d'une adolescente, Amal , qui manifeste une incroyable énergie émancipatrice. Un magnifique portrait ! Amal est solaire. ( Prévisionnement  Cinéphare )

  



10/02/2019
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