Les films de septembre 2018
Lundi 3 septembre 20h30 et mardi 4 septembre 20h30 :
Woman at war
Comédie de Benedikt Erlingsson
Islande, France, Ukraine, 2018, 1h 40min, VOST.
Prix SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) de la semaine de la critique Cannes 2018
Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’industrie locale de l’aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les Hautes Terres d’Islande… Mais la situation pourrait changer avec l’arrivée inattendue d’une petite orpheline dans sa vie…
Le réalisateur: né en 1969 en Islande, Benedikt Erlingsson côtoie le cinéma depuis dix ans.Deux titres restent en mémoire : Le Clou, court métrage en 2008 et Des chevaux et des hommes en 2013. Il est à la fois, scénariste, réalisateur et producteur. Pour Woman at war il est parti du constat que les groupes environnementalistes sont très souvent portés par des femmes « dans la fleur de l’âge » (la quarantaine) ; Woman at war est aussi un bel hommage pour Erlingsson à sa propre mère, autre pionnière des grandes causes dans les années 1930...
L’actrice: le personnage d’Halla est porté par la performance sidérante de Halldora Geirhardsdottir visiblement à l’aise dans tous les registres .
La critique :Coup de cœur pour ce film à la fois singulier et fédérateur, à l’humour résolument absurde, qui dresse le portrait complexe d’une héroïne tiraillée entre la cause qu’elle défend et ses aspirations de mère. Le Journal du Dimanche
Une croisade pleine d’humour contre ceux qui s’évertuent à détruire la planète. L'Humanité
04’00 Animation Humour France2004
Les crabes de l'estuaire de la Gironde ont un sérieux handicap : ils ne peuvent pas changer de direction et sont condamnés à marcher toute leur vie suivant la même ligne droite. Comment vivent-ils ce tragique destin ?
Vendredi 7 septembre 18h et mardi 11 septembre 20h30 .
Une famille italienne
Comédie dramatique de Gabriele Muccino
Italie , 2018 , 1h45 .
Une famille italienne se réunit sur une petite île pour célébrer les 50 ans de mariage de leurs aînés, Pietro et Alba. Lorsqu’un orage inattendu les surprend, tous les membres de la famille sont contraints de cohabiter pendant deux jours et deux nuits. Cette cohabitation forcée ravive bientôt les disputes oubliées et les vieux conflits, transformant l’île en véritable labyrinthe des passions.
La critique : « Du Claude Sautet sous adrénaline et des acteurs en fusion ( Stéphano Accorsi, Stéphania Sandrelli, Eléna Cucci ) … Les mouvements de caméra , les plans séquences ou rotatifs caressent ce magnifique désordre italien. Le sublime décor de l’île d’Ischia , au large de Naples rappelle le jardin d’Eden où la trahison serpente sous les fleurs , les arbres et les fruits défendus » Le Canard Enchainé
Le réalisateur : Né à Rome en 1967 , Gabriele Muccino, assistant-régie auprès de Pupi Avati et Marco Risi, se fait remarquer dès son premier film ,Ecco Fatto où il aborde déjà le thème des relations amoureuses caractéristique de sa jeune oeuvre. Suivent Comme toi (1999) et Juste un baiser (2001) - véritable triomphe au box-office italien - . Il dirige en 2002 Monica Bellucci dans Souviens-toi de moi puis en 2006 la star Will Smith dans A la recherche du bonheur, un long métrage tiré d'une histoire vraie. En 2009, le tandem se reforme pour les besoins du film Sept vies
Le court métrage : AFTERWORK de Luis Uson et Andrés Aguilar
06’15 Animation Humour noir Pérou 2017
Bugs Bunny en mode destroy... et c'est pas pour les enfants !
Lundi 10 septembre 20h30:
Le poirier sauvage
Film dramatique turc écrit et réalisé par Nuri Bilge Ceylan
Français, Turc, Allemand, Bulgare Août 2018 (3h 08min).
Sinan a fini ses études et revient dans sa ville natale en pensant pouvoir choisir son destin. Mais c’est sans savoir qu’il est lié à celui de son père... En trois heures et huit minutes, Nuri Bilge Ceylan, au sommet de son art, offre une fresque familiale d’une ampleur inégalée. C’est cette durée qui permet au cinéaste de saisir, comme dans les romans d’apprentissage de jadis, ceux de Tolstoï ou de Stendhal, le destin fluctuant et l’évolution progressive de personnages en butte à eux-mêmes, à la vie qu’ils mènent, à celle que la société leur fait mener.
Le Réalisateur Nuri Bilge Ceylan est un artiste au style impressionniste dont le cinéma est à la fois naturaliste, social, universel, existentiel. Photographe de formation, auteur de films à la beauté plastique vertigineuse, transformant l’intimisme amer de ses sujets en épopées climatiques lancinantes, Nuri Bilge Ceylan (59 ans) est un vieil amant du Festival de Cannes.
Présent sur la croisette dès 1995 avec son court-métrage Koza, Nuri Bilge Ceylan y a livré depuis la quasi-intégralité d’une œuvre régulièrement primée (notamment la Palme d’or en 2014 avec Winter Sleep) où la balance vitale des débuts (Kasaba, 1998, Nuages de mai, 1999) a progressivement laissé place à l’anatomie enluminée de la mauvaise conscience, de la petitesse et de la lâcheté des hommes.
La critique : « … Malgré son imposante durée, les spectateurs du Grand Théâtre Lumière ont été captivés par le nouveau film du réalisateur turc et lui ont réservé un accueil fort enthousiaste à l’issue de la projection. » Le bleu du Miroir
« … Long mais si beau. » Mondociné
Le court métrage : JE SUIS A L’ENDROIT de Florence Fauquet, Emilie de Monsabert
02’25 Fiction Humour Fantastique 2016
Héloïse est internée en hôpital psychiatrique, car elle souffre d’un syndrome particulier...
Vendredi 14 septembre 18h et mardi 18 septembre 20h30 :
Une valse dans les allées
Titre original : IN DEN GÄNGEN
De Thomas Stuber
Drame, romance Allemagne 2018 2h
Le timide et solitaire Christian est embauché dans un supermarché. Bruno, un chef de rayon, le prend sous son aile pour lui apprendre le métier. Il tombe immédiatement amoureux de Marion . Chaque pause-café est l’occasion de mieux se connaître. Christian fait également la rencontre du reste de l’équipe et devient peu à peu un membre de la grande famille du supermarché. Bientôt, ses journées passées à conduire un chariot élévateur et à remplir des rayonnages comptent bien plus pour lui qu’il n’aurait pu l’imaginer…
Le réalisateur Thomas Stuber est né en 1981 à Leipzig. Après quelques stages dans l'industrie cinématographique, il a travaillé comme script dans diverses productions allemandes. A partir de 2004 il a étudié à la Filmakademie Baden-Württemberg , en 2011 il a obtenu un diplôme en Media / Scenic Direction. Thomas Stuber a été récompensé de plusieurs prix pour ces différentes réalisations, dont son film de fin d’études, un court métrage « Des chiens et des chevaux », meilleur court métrage allemand et Oscar du court métrage en langue étrangère en 2012. Le scénario du film, Une valse dans les allées, est basé sur une nouvelle de Clemens Meyer. Ce film a reçu trois prix, dont la Lola d'argent dans la catégorie "Meilleur long métrage". L'acteur principal Peter Kurth a été honoré comme le meilleur acteur. Thomas Stuber travaille aussi pour la télévision.
Les critiques : Une valse dans les allées est un film qui fuit en permanence la vulgarité et la facilité. La poésie surgit au détour d’un regard entre Christian et Marion (AvoirAlire)
Plus qu’un scénario, c’est plutôt une capture du quotidien de gens comme vous et moi, qui tentent de trouver du plaisir et un sens dans le « Métro-boulot-dodo ».(Site « Fruits qu’on fit »)
Les acteurs : Sandra Hüller : Marion (Vue dans Toni Erdmann); Franz Rodowski : Christian; Peter Kurth : Bruno
Le court métrage : TOUCHE DIESE de Erwan Alépée
02’45 Fiction Humour France 2017
Alex appelle un numéro qu'il ne connaît que trop bien.
Lundi 17 septembre 20h30 :
Under the Tree
Comédie dramatique de Hafsteinn Gunnar Sigurdsson
Islande, 2018, 1h 28min, VOST.
Le réalisateur : Hafsteinn Gunnar étudie le scénario et la réalisation à l’université Columbia à NewYork. Son premier film Annan veg est présenté dans plus de cinquante festivals internationaux avant d’être adapté par l’Américain David Gordon Green dans Prince of Texas. En 2012, Hafsteinn est sélectionné par la revue Variety comme l’un des "Dix cinéastes européens à suivre". En 2015 sort son second film, Paris of the North.
La critique : "... devant la caméra de Hafsteinn Gunnar Sigurdsson. Le cinéma islandais fait montre d’un regard particulièrement aigu sur notre monde, ce qui en fait l’un des plus avisés du moment..." aVoiraLire
"... Les acteurs de cette guerre de tranchée restent sobres et évitent la caricature. Il y a de la fraîcheur, du tonus, et un certain esprit courtmétrage dans ce film sombre et bien dirigé, jusqu’à sa chute en forme de pied de nez..." Culturebox
Le court métrage : Programme Bretagne tout court
FICTOR de Aurélie Bonamy
Expérimental, France 6'00, 2011
Fictor est un conte moderne, une création originale conçue par la vidéaste Aurélie Bonamy à partir de films amateurs.
Vendredi 21 septembre 18h et mardi 25 septembre 20h30:
Burning
Drame, Thriller de Lee Chang-Dong
Sud-Coréen, 2018, 2h28
Prix de la Fédération internationale de la presse cinématographique (Fipresci)
Lors d'une livraison, Jongsu, un jeune coursier, tombe par hasard sur Haemi, une jeune fille qui habitait auparavant son quartier. Elle lui demande de s’occuper de son chat pendant un voyage en Afrique. À son retour, Haemi lui présente Ben, un garçon mystérieux qu’elle a rencontré là-bas.
Un jour, Ben leur révèle un bien étrange passe-temps…
Le réalisateur : d’abord écrivain, Lee Chang-Dong (né en 1954) débute dans le cinéma en 1993 et connaît rapidement une reconnaissance internationale (Peppermint candy en 2000 ; Oasis en 2002, Secret Sunshine en 2007, Poetry en 2010) ; pour Burning, il s’est inspiré d’une nouvelle de l’écrivain japonais Haruki Murakami (Les granges brûlées) et dresse un portrait de la jeunesse coréenne dans un pays qui « change de plus en plus » confie-t-il et que l’Europe a du mal à saisir. Lee Chang-Dong a entre autre occupé le poste de ministre de la culture en Corée du Sud de 2003 à 2004.
La critique : « Un film sur le fil,entre fantastique et naturalisme social, illusion et réalité, un rêve traversé , yeux grands ouverts...un travail d’orfèvre. »(La Septième Obsession)
« Admirablement mené, photographié, mis en musique, laissant toujours planer une part d'incertitude, Burning nous hante longtemps après la projection. » (les Inrocks)
Le court métrage : ASPIRATIONAL de Matthew Frost
03’00 Fiction Portrait Humour Etats-Unis, France 2014
Attendant un véhicule VTC devant sa villa, Kirsten Dunst est abordée par deux fans supposées...
Lundi 24 septembre 20h30 :
Arythmie
Comédie dramatique de Boris Khlebnikov, ( Film russe de 116 mn )
Prix d’interprétation pour Alexandre Yatsenko au Festival de Karlovy Vary ,
Prix de la critique au festival d’Arras ,
et Prix de la presse au festival du cinéma européen des Arcs.
Grand Prix au festival Kinotavr 2017 et prix du meilleur acteur pour Alexandre Yatsenko .
Katia et Oleg sont un couple d'urgentistes en Russie. Oleg est brillant, mais son métier l'absorbe. Confronté chaque jour à des cas difficiles, l'alcool l'aide à décompresser. Katia ne se retrouve plus dans cette relation.
À l'hôpital, un nouveau directeur applique des réformes au service de la rentabilité. En réaction, Oleg s'affranchit de toute limite et l'équilibre du couple vacille plus encore.
Le réalisateur : Le réalisateur Boris Khlebnikov est connu pour avoir fait partie des cinéastes du groupe "Les nouveaux calmes", groupe de cinéastes russes qui a été actif au début des années 2000. Ces cinéastes ont tenté de se démarquer de leurs prédécesseurs en explorant dans leur travail une forme de modération et de sérénité à mille lieux des intentions plus mystiques ou plus âpres de leurs contemporains plus jeunes ou des préoccupations autour de sujets tels que les prisons et les enquêtes criminelles chères à leurs aînés....
La critique : Le cinéma de Khlebnikov déborde de petits moments de vérité qui frappent durablement l’esprit du spectateur. Il faut mentionner le jeu des acteurs, qui sont absolument tous criants de vérité.... Le film dépasse le simple compte-rendu du système médical. Il devient le récit éternel du combat kafkaïen entre la vie et l’administration... Culturopoing
L’intelligence de Boris Khlebnikov est de rythmer ce drame conjugal à l’argument très minimaliste par les interventions professionnelles d’Oleg auprès de toute une série de patients – excentriques, récalcitrants ou désespérés – dressant en creux un portrait de la Russie actuelle. La Croix
Le court métrage : BABCOCK, UNE HISTOIRE OUVRIERE de Sami Lorentz, Audrey Espinasse
10’48 Documentaire Portrait France 2017
Dans le silence de l’usine Babcock à La Courneuve, d’anciens salariés nous livrent leurs souvenirs de travail, leurs combats
Lundi 1er octobre 20h30 :
Cycle patrimoine 2018/19 avec Cinéphare .
Monika ( de Ingmar Bergman
Le court métrage :
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