Les films de novembre 2013
A Singapour, Jiale, jeune garçon turbulent vit avec ses parents. Les rapports familiaux sont tendus et la mère, dépassée par son fils, décide d’embaucher Teresa, une jeune Philippine. Teresa est vite confrontée à l’indomptable Jiale, et la crise financière asiatique de 1997 commence à sévir dans toute la région…
La critique :
La Caméra d’Or à Cannes 2013 est un pur bijou ! aVoir-aLire.com
Le charme du premier long métrage d'Anthony Chen repose sur une mise en scène d'une délicate fluidité, laissant la caméra capter les faits et les humeurs sans ostentation mais avec grande précision. Positif
Ce beau film d’un jeune cinéaste de 29 ans frappe par sa sensibilité et sa dureté mêlées. La critique complète est disponible sur le site La Croix
Discrète mais audacieuse, la mise en scène d'Anthony Chen conjugue une grande finesse dans la peinture des sentiments avec un goût pour l'outrance qui tire le film vers la comédie, engendrant une vaste et subtile palette de tonalités. Le Monde
Vendredi 8 novembre 18h et lundi 11 à 20h30 : LA BATAILLE DE SOLFERINO deJustine Triet
6 mai 2012, Solférino. Laetitia, journaliste télé, couvre les présidentielles. Mais débarque Vincent, l'ex, pour voir leurs filles. Gamines déchaînées, baby-sitter submergé, amant vaguement incrust, avocat misanthrope, France coupée en deux : c’est dimanche, tout s'emmêle, rien ne va plus !
La critique: On vibre, on est tendus, la réalité quotidienne colle à la peau alors que nous sommes au cœur de l’événement. (...) Une utilisation agile de l’actualité et du sens de l’intime dans le collectif. L'Humanité
La cinéaste cherche (et trouve) la formule du cinéma qui possède la même intensité qu'un concert rock. Quelque chose qui ne soit pas lissé, qui soit craché ou bégayé. Libération
On attendait avec impatience ce premier film qui cumule les exploits. (...) Rebondissements, humour, émotion, tout participe à faire de cette "Bataille" un moment fort .... Elle
Lundi 11 novembre 17 h:LES CHEMINS DE LA MEMOIRE de Jose Luis Peñafuerte Espagne, 1h 36mn.
Espagne, 1975 : mort du dictateur Franco, au terme de 40 ans d'un régime répressif qui a fait des centaines de milliers de victimes - orphelins, prisonniers, exilés, déportés, torturés.
Aujourd'hui, plus de 30 ans après, l'Espagne commence à lever le voile sur cette période, et à rendre justice aux victimes du franquisme.
Pour la première fois, un film rend compte de ce processus de reconnaissance et de deuil, qui devrait permettre à l'Espagne de vivre en paix avec son terrible passé.
La Critique : La sobriété, le soin apporté aux images et la distance, toujours juste, à laquelle le réalisateur pose sa caméra en font un bel objet de cinéma. L'Humanité
Avec une sobriété qui confine à la pudeur, le film montre un pays tiraillé par ses antagonismes, entre nostalgie nauséabonde et deuil impossible, silences bornés ou embarrassés. TéléCinéObs
On embrasse toute la complexité d'un débat qui déchire encore le corps social espagnol. Le Monde
Le cinéaste filme ceux qui, avec la patience d'archéologues, creusent la terre, pour tenter de rendre un nom aux corps. A sa manière, ce film exhume le trauma national avec la même délicatesse, le même respect. Télérama
Séance unique suivie d’un échange avec l’Association FFREEE
( Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l'Exode )
Vendredi 15 novembre 18 h et mardi 19 à 20h30 : MON AME PAR TOI GUERIE de François Dupeyron
Frédi a perdu sa mère. Cette dernière lui a transmis un don, dont il ne veut pas entendre parler. Mais il se trouve peu à peu contraint de reconnaître que ses mains guérissent... Il s'interroge. D'où vient ce don ? Qu'importe, il l'accepte...
La critique : Le naturel des situations est (...) confronté à l'émouvant récit d'une rédemption tout autant qu'à une sorte de conte de fées vériste. Cette hybridation au dosage subtil fait toute la singularité du nouveau long-métrage de François Dupeyron. Le Monde
Une histoire forte et sensible qui se nourrit d'irrationnel et de fantastique pour transcender les contingences du réel. Ce guérisseur qui longtemps se refuse à lui-même a la présence massive de Gregory Gadebois. Formidable de tranquille assurance ... Ouest France
Lundi 18 novembre 20h30 : AVEC DEDE de Christian Rouaud , en présence du réalisateur et de Dédé Le Meut ex penn sonner du Bagad de Locoal Mendon
Les mots se bousculent dans sa bouche, les objets lui résistent, il est encombré de son grand corps, mais il avance, avec une énergie communicative. C'est Dédé Le Meut, sonneur de bombarde virtuose, amoureux de la langue bretonne, de la musique, de l'humanité. Généreux, fantasque et burlesque tout autant que musicien et chanteur talentueux, inlassable glaneur du patrimoine culturel, cet irrésistible Monsieur Hulot breton nous emporte dans le tourbillon de ses rencontres Sa quête touche à des choses essentielles et sa musique donne le frisson ...
Christian Rouaud a déjà rencontré le public quimperlois en présentant trois de ses films à Chlorofilm : Paysan et rebelle, portrait de Bernard Lambert ( 2003), Lip l’imagination au pouvoir ( 2007) et Tous au Larzac ( 2011).
« Avec Dédé est un film gai parce que Dédé est drôle, naturellement drôle … Avec Dédé est un film gai parce j’aime, de film en film, qu’on rie avec mes personnages …Pour moi , filmer, c’est toujours partager quelque chose du lien que j’ai noué avec les personnages … » Christian Rouaud.
Vendredi 22 novembre 18h et lundi 25 à 20h30 : JIMMY P. de Arnaud Despleschin
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot ayant combattu en France, est admis à l’hôpital militaire de Topeka, au Kansas, un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau.... La direction de l’hôpital décide de prendre l’avis d’un ethnologue et psychanalyste français, spécialiste des cultures amérindiennes, Georges Devereux.
Desplechin signe un film à la mise en scène de facture plus classique qu’à l’accoutumée. Benicio del Toro incarne avec retenue cet Indien renfermé intrigué par ce médecin au fort accent. Ouest France
Jimmy P. est une ode à cette complicité qui unit les êtres et perdure après leur séparation. C'est cette foi qui émeut, dans ce qu'il y a de plus mystérieux et de plus troublant chez l'homme : le pouvoir de s'aider longtemps. Télérama
Mardi 26 novembre 20h30 :
L’équipe Chlorofilm a choisi de programmer LE JOLI MAI de Chris Marker pour inaugurer le 5ème Festival Passeurs de Lumière , consacré aux Années 60 en images
Le film sera présenté par Jean Paul Mathelier , Formateur dans le domaine du cinéma et fin connaisseur des films de Chris Marker .
LE JOLI MAI a reçu prix de la Critique Internationale au Festival de Cannes en 1963.Paris, mai 1962. La guerre d'Algérie vient de s'achever avec les accords d'Evian. En ce premier mois de paix depuis sept ans, que font, à quoi pensent les Parisiens ? Chacun témoigne à sa manière de ses angoisses, ses bonheurs, ses espoirs. Peu à peu, se dessine un portrait pris sur le vif de la France à l'aube des années 60....
Avec Yves Montand et Simone Signoret
La critique : Plus d’un demi-siècle plus tard, "le Joli Mai" reste fascinant : l’approche est modeste, le propos, intelligent, l’ensemble, élégant. TéléCinéObs
Regarder les choses en face, c’est aussi les regarder de côté. Cette vision en biais est l’un des charmes fous du documentaire (...) dont la sortie en copie restaurée est un bonheur à partager d’urgence. Bernard Lefort Libération
Chris Marker et L'homme toujours à l'écoute de ceux à qui il tend son micro, signe un essai poétique, où l'anecdotique et l'historique se font écho. Jean-Baptiste Thoret Charlie Hebdo
Que restera-t-il de ce mois de mai ? En tout cas ce magnifique documentaire fourmillant de mille histoires, visages et recoins. La Croix
"Le Joli Mai" est à la fois le véhicule d'un voyage temporel qui fait du spectateur de 2013 un citoyen de l'an 1962, et une oeuvre intellectuelle d'une acuité saisissante : rien de plus passionnant que de réfléchir à aujourd'hui à la lumière de ce passé-là. Thomas Sotinel Le Monde
La voix d'Yves Montand, le récitant, et la musique de Michel Legrand ajoutent en poésie à ces images qui ont gardé, malgré la restauration numérique, le grain de la péllicule de l'époque. Marianne
Le charme du film naît de cette balade en noir et blanc dans tous les décors de Paris, des plus augustes aux plus modestes. Télérama
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Mardi 26 novembre 20h30 : LE JOLI MAI de Chris Marker
L’équipe Chlorofilm a choisi de programmer LE JOLI MAI de Chris Marker pour inaugurer le 5ème Festival Passeurs de Lumière , consacré aux Années 60 en images
Le film sera présenté par Jean Paul Mathelier , Formateur dans le domaine du cinéma et fin connaisseur des films de Chris Marker .
LE JOLI MAI a reçu prix de la Critique Internationale au Festival de Cannes en 1963.
Paris, mai 1962. La guerre d'Algérie vient de s'achever avec les accords d'Evian. En ce premier mois de paix depuis sept ans, que font, à quoi pensent les Parisiens ? Chacun témoigne à sa manière de ses angoisses, ses bonheurs, ses espoirs. Peu à peu, se dessine un portrait pris sur le vif de la France à l'aube des années 60....
Avec Yves Montand et Simone Signoret
La critique : Plus d’un demi-siècle plus tard, "le Joli Mai" reste fascinant : l’approche est modeste, le propos, intelligent, l’ensemble, élégant. TéléCinéObs
Regarder les choses en face, c’est aussi les regarder de côté. Cette vision en biais est l’un des charmes fous du documentaire (...) dont la sortie en copie restaurée est un bonheur à partager d’urgence. Bernard Lefort Libération
Chris Marker et L'homme toujours à l'écoute de ceux à qui il tend son micro, signe un essai poétique, où l'anecdotique et l'historique se font écho. Jean-Baptiste Thoret Charlie Hebdo
Que restera-t-il de ce mois de mai ? En tout cas ce magnifique documentaire fourmillant de mille histoires, visages et recoins. La Croix
"Le Joli Mai" est à la fois le véhicule d'un voyage temporel qui fait du spectateur de 2013 un citoyen de l'an 1962, et une oeuvre intellectuelle d'une acuité saisissante : rien de plus passionnant que de réfléchir à aujourd'hui à la lumière de ce passé-là. Thomas Sotinel Le Monde
La voix d'Yves Montand, le récitant, et la musique de Michel Legrand ajoutent en poésie à ces images qui ont gardé, malgré la restauration numérique, le grain de la péllicule de l'époque. Marianne
Le charme du film naît de cette balade en noir et blanc dans tous les décors de Paris, des plus augustes aux plus modestes. Télérama
Vendredi 29 novembre 18h : J'DEMANDE PAS LA LUNE, JUSTE QUELQUES ETOILES de Robert Coudray
Fred est un ancien ingénieur dégringolé dans la galère des rues. Un jour, le regard d’une petite fille le réveille dans sa dignité d’homme et de père déchu. Il va quitter ses compagnons de squat et retrouver en Bretagne une vieille maison héritée de son grand-père. Mais la maison n’est qu’un tas d’éboulis au bord d’une carrière.
Nouveau Robinson, Fred va reconstruire sa maison en partant de rien, ou presque, créer un univers ingénieux et autonome, et par-là même, se reconstruire, retrouver une vie sociale,.... Quant au passé, qu’il a tout fait pour fuir, il le rattrapera de manière inattendue…
la critique :
Depuis sa sortie en octobre, le bouche à oreille a bien fonctionné, et le public de la région réserve à Je n'demande pas la lune ...un succès grandissant ...
Robert Coudray est un réalisateur libre et sensible qui, définitivement, a "quelque chose à dire". Et c’est la moindre des choses que de l’écouter. Critikat.com
Signé par un inventeur fantasque, sorte de facteur Cheval, “J'demande pas la Lune...” est un film à la fois atypique et d'un classicisme un peu daté. Une curiosité. Les Fiches du Cinéma
Un film beau et fort malgré ses nombreuses maladresses. Le Monde
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