Vendredi 6 mars 18H et mardi 10 mars 20h30 :
Berlin, à l'époque romantique. Le jeune poète tragique Heinrich souhaite dépasser le côté inéluctable de la mort grâce à l'amour : il tente de convaincre sa cousine Marie de contrer le destin en déterminant ensemble leur suicide. Marie, malgré son insistance, reste sceptique. Heinrich est déprimé par le manque de sensibilité de sa cousine. Une "comédie romantique" librement inspirée du suicide du poète Heinrich von Kleist, 1811.
La critique :Frais, constamment étonnant, sans cynisme mais parfois malicieux, cet Amour fou, présenté à Un certain regard à Cannes mais passé inaperçu, est une très belle surprise. Les Inrockuptibles
Film assez hors-sol, lunaire et plaisant, qui traîne après soi le spectre filmique de la Marquise d’O… (la nouvelle de Kleist est évoquée dans le salon de Marie dès les premiers dialogues). Libération
Lundi 9 mars 20h30 ; Séance unique en présence du réalisateur .
Spartacus, jeune Rrom de 13 ans et sa soeur Cassandra, 10 ans sont recueillis dans le chapiteau-squat de Camille, une drôle de fée trapéziste qui prend soin d’eux, leur offre un toit et leur montre le chemin de l’école. Mais le cœur des enfants est déchiré entre l’avenir qui s’offre à eux… Et leurs parents qui vivent encore dans la rue.
La critique : Au-delà de ce qui l’ancre dans une certaine réalité sociale, ce magnifique film, qualifié par son auteur de « conte documentaire », touche quelque chose de profondément universel. La Croix
Le plaisir de filmer est là avant le message. Le plaisir de voir aussi. Critikat.com
Vendredi 13 mars ; lundi 16 et mardi 17 mars 20h30 :
Les merveilles de Alice Rohrwacher
Grand prix du jury surprise au dernier Festival de Cannes 2014. Le deuxième film, gracieux et sensible, d’une jeune réalisatrice italienne très douée.
Dans un village en Ombrie, Gelsomina vit avec ses parents et ses trois jeunes sœurs, dans une ferme délabrée où ils produisent du miel. Volontairement tenues à distance du monde par leur père, qui en prédit la fin proche et prône un rapport privilégié à la nature, les filles grandissent en marge. Les règles strictes qui tiennent la famille ensemble vont être mises à mal par l’arrivée de Martin....
La beauté des "Merveilles" se niche dans son caractère indétectable. Celui de cette famille qui parle allemand, français ou italien, qui ne fonctionne pas comme les autres. Libération
Vendredi 20 mars 18h et mardi 24 à 20h30 :
Tout oppose Félix et Meira. Lui mène une vie sans responsabilité ni attache. Son seul souci, dilapider l'héritage familial. Elle est une jeune femme juive hassidique, mariée et mère d’un enfant, s’ennuyant dans sa communauté. Rien ne les destinait à se rencontrer, encore moins à tomber amoureux.
La critique : Ce marivaudage atypique, ponctué de doutes métaphysiques, constitue une fable sentimentale qui ne craint ni l'ironie ni la causticité. La conclusion vénitienne, délicatement goguenarde de cette idylle aigre-douce, restera un modèle du genre. Positif
Le cinéaste Québècois Maxime Giroux aime les visages, les regards, les silences, les caresses, les frôlements. Dans la pénombre, ce jeune cinéaste n’aime rien tant que filmer. La litote et la retenue, l’ellipse et la suggestion, requièrent son attention. La Voix du Nord
lundi 23 mars 20h30
Sonia Larue , cinéaste , présente trois de ses réalisations tournées en Bretagne Sud » 80 mn
La réalisatrice : Installée en Bretagne, à Doëlan, depuis 2004, Sonia Larue, ancienne assistante à la mise en scène, partage désormais son temps entre le casting et la réalisation.
Entre 2006 et 2014, Sonia Larue tourne 3 films courts de fiction, entre Moëlan, Doëlan et Lorient, trois histoires de famille toujours bancales, parce que « la famille nous colle à la peau, et qu'on le veuille ou non, son histoire est toujours un bout de la nôtre ». Rosalie s'en va(13mn) et L'Enfant Do (23mn) traversent une veine dramatique, mais avec Du Grain à moudre (43mn), en 2014 , Sonia Larue s'essaie avec succès à la comédie « complètement dramatique ». Le film, déjà plusieurs fois primé, voyage actuellement dans les festivals de courts-métrages nationaux et internationaux.
La critique :Adepte d'« une approche paysanne » du cinéma, c'est ici, dans cette région « magnifique et préservée » qu'elle a choisi de s'affirmer comme réalisatrice. (Le Telegramme)
Soirée en présence de la réalisatrice, et d'Eric Thomas, compositeur de la musique des trois films.
vendredi 27 mars 18 h et mardi 31 à 20h30:
KERTU de Ilmar Raag. Estonie ; 1h38
Prix du public au Arras Film festival en janvier 2015.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Sur la petite île de Sareema en Estonie, Kertu, 30 ans, vit chez ses parents sous l’emprise d’un père despotique. Lors d’une fête de village, elle se rapproche de Villu, un homme à la dérive. Cette rencontre va bouleverser sa vie…
La critique : Un film tranchant et universel. Les Fiches du Cinéma ;
"Kertu" séduit par une simplicité en marge de toutes les modes. Positif ;
Voici donc un petit film marqué par l’engagement des comédiens au service d’une histoire âpre, sèche, brutale. aVoir-aLire.com ;
Le couple Kertu-Villu, bien interprété, est original, touchant, gracieux, peut-être même inoubliable. Le Monde
Vendredi 27 mars 21h et lundi 30 mars 20h30:
Max et Lenny de Fred Nicolas
Lenny est une adolescente sauvage et solitaire d’une cité des quartiers nord de Marseille. C’est par le rap qu’elle exprime les difficultés de son quotidien.... Un soir, alors qu’elle répète en cachette dans un chantier à l’abandon, Lenny rencontre Max, une jeune Congolaise sans papier qui tombe en arrêt devant sa voix et la puissance de ses mots. Les deux filles s’adoptent aussitôt…
La critique :