la vie de Chlorofilm

la vie de Chlorofilm

Les films de janvier 2020

 

Jeudi 2  janvier  20h30  et dimanche  5 janvier 17h30

NOTRE DAME

Comédie de Valérie Donzelli  

Français, Belge 2019 1 h 35 min

Maud architecte, mère de deux enfants, remporte sur un énorme malentendu le grand concours lancé par la mairie de Paris pour réaménager le parvis de Notre-Dame…
Entre cette nouvelle responsabilité, un amour de jeunesse qui resurgit subitement et le père de ses enfants qu’elle n’arrive pas à quitter complètement, Maud Crayon va vivre une tempête.
Une tempête, qu’elle devra affronter pour s’affirmer et se libérer.

La réalisatrise : Valérie Donzelli, réalise son premier long métrage, La Reine des pommes,  Prix  du Public  au festival Premiers Plans d'Angers  en 2009. En 2011, La guerre est déclarée  oau obtient plus récompenses  dans différents festivals . Notre dame est sa sixième réalisation de log métrage.

La critique : « Avec l'humour anticonformiste et politiquement incorrect qui la caractérise, Donzelli parle des misères du monde en utilisant le prisme de l'imagination. Maud nous permet d'observer le monde à travers un prisme déformant aux couleurs pastels qui transforme la misère en poésie, et l'échec en victoire. »

Vendredi 18h ( en raison de longueur la projection démarre à 18 h précises )

et lundi 6 janvier 20h30 :

UNE VIE CACHEE 

Drame, biopic de Terrence Malick

Etats-Unis Allemagne 2019 2h53min VOST

En compétition au festival de Cannes 2019

Franz Jägerstätter, paysan autrichien, refuse de se battre aux côtés des nazis. Reconnu coupable de trahison par le régime hitlérien, il est passible de la peine capitale. Mais porté par sa foi inébranlable et son amour pour sa femme et ses enfants, Franz reste un homme libre…

Le réalisateur : . A 28 ans, il réalise son premier film, La Balade sauvage (1974) qui est unanimement salué. En 1978 , il revient avec Les Moissons du ciel . En 2011, le cinéaste mythique  reçoit la Palme  d'Or  à Cannes pour  The Tree of Life .

Les critiques : « Un sujet magnifique, rare sur grand écran, et qui méritait un aussi beau regard que celui de Terrence Malick. Le cinéaste multiplie les angles de caméra audacieux, chaque plan est un tableau, un poème, une élégie à la nature » Le bleu du miroir

«Un film stupéfiant de beauté, d’intériorité, irrigué par la virtuosité méditative de la mise en scène, le mouvement symphonique du montage, le jeu au diapason des acteurs » La Croix

Jeudi 9 janvier  20h30   et  dimanche  12 janvier 17h30

PROXIMA

Drame de Alice Winocour

France, Allemagne, 2019, 1h 46min,

Prix du Jury au Festival international du film - Saint-Sébastien 2019.

Avec Eva Green ; Matt Dillon...

Sarah est une astronaute française qui s'apprête à quitter la terre pour une mission d'un an, Proxima. Alors qu'elle suit l'entraînement rigoureux imposé aux astronautes, seule femme au milieu d'hommes, elle se prépare surtout à la séparation avec sa fille de 8 ans.

Le réalisateur : Après des études de Droit, Alice Winocour entre à la FEMIS.
En 2011, la jeune femme réalise
Augustine, son premier long métrage. En 2014, elle co-écrit avec Deniz Gamze Ergnüve le scénario du film Mustang, récompensé par le César du Meilleur scénario original en 2016. Particulièrement intéressée par des personnages dans l'incapacité de maîtriser leur corps, Alice Winocour présente en 2015 à Cannes son second long métrage Maryland.

Critique : « Proxima nous fait vivre un grand voyage, nous expédie dans une odyssée vibrante à la fois fascinante et universelle. Fascinante comme ce monde à part des astronautes héroïques. Universelle comme cette ouverture vers une réflexion sur ce que l’on est prêt à sacrifier pour nos rêves. » mondocine.net

Vendredi  10 janvier 18h et  lundi 13 janvier  20h30 :

LA VIE INVISIBLE D'EURIDICE GUSMAO :

de Karim Aïnouz

Brésilien , allemand , 2h19 , 2019.

Prix Un certain regard Cannes 2019

Prix au Festival du Film d’Histoire de Pessac 2019

Prix du jury et prix du Syndicat Français de la critique au Festival Biarritz Amérique Latine 2019 

 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Rio de Janeiro, 1950. Euridice, 18 ans, et Guida, 20 ans, sont deux soeurs inséparables. Elles vivent chez leurs parents et rêvent, l’une d’une carrière de pianiste, l’autre du grand amour. A cause de leur père, les deux soeurs vont devoir construire leurs vies l’une sans l’autre. Séparées, elles prendront en main leur destin, sans jamais renoncer à se retrouver.

Plus  d'infos  et  critiques   ici : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=249383.html

Jeudi 16 janvier 18h et  lundi 20 janvier  20h30 :

LE LAC AUX OIES SAUVAGES

Thriller de Diao Yinan , Chine, 2019, 1h50

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Un  chef de  gang  en quête  de  rédemption  et une prostituée se  retrouvent au coeur  d'une chasse à l'homme . Ensemble ils décident de jouer une  dernière fois avec la  destin

Le réalisateur : Pour son troisième long-métrage présenté de nouveau à Cannes  après Train de nuit (2007), Black Coal (Ours d’or à la Berlinale en 2014), le réalisateur chinois Diao Yinan puise pour Le lac aux oies sauvages dans ses souvenirs de jeunesse ; il est également une figure centrale du théâtre chinois d’avant-garde.

La critique : un film noir d’auteur exceptionnel, tous les plans méritant largement le détour dans un foisonnement de tours de force visuels... (Cineuropa)

Vendredi  17 janvier 18h:

LILIAN

 Drame de Andreas Horvath

Autriche, 2019, 2h 10min, VOST.

Lillian, échouée à New-York, décide de rentrer à pied dans sa Russie natale. Seule et déterminée, elle entame un long voyage à travers l’Amérique profonde pour tenter d’atteindre l’Alaska et traverser le détroit de Béring…

Le  réalisateur : Né à Salzbourg en Autriche en 1968, Andreas Horvath a étudié la photographie et l’art multimédia. Photographe et cinéaste indépendant, il publie des livres photos et crée des films indépendants. Les documentaires de Horvath ont été primés dans des festivals de cinéma internationaux.

La  critique : « Cette histoire folle, follement belle aussi, Andreas Horvath a eu l’intelligence et la sensibilité de s’en emparer en respectant son arbitraire et son mystère. Sans une ligne de scénario, sans un mot de dialogue, il lance son personnage, interprété par la magnétique Patrycja Planik, à la dérive de l’Amérique du Nord, et laisse infuser sa très longue marche au gré du hasard et des rencontres, du soleil et de la grêle, des montagnes et des rivières.. » Jacques Mandelbaum, Le Monde

Dimanche 17h30 :

LA VERITE :

Drame de Hirokazu Kore-eda

Français, Japonais, 2019 1 h 47 min,

Fabienne, icône du cinéma, est la mère de Lumir, scénariste à New York. La publication des mémoires de cette grande actrice incite Lumir et sa famille à revenir dans la maison de son enfance. Mais les retrouvailles vont vite tourner à la confrontation : vérités cachées, rancunes inavouées, amours impossibles se révèlent sous le regard médusé des hommes. Fabienne est en plein tournage d’un film de science-fiction où elle incarne la fille âgée d’une mère éternellement jeune. Réalité et fiction se confondent ....

Le réalisateur (et scénariste) : Hirokazu Kore-eda est un réalisateur japonais.  Son cinéma, fait de chroniques familiales, affronte avec une grande douceur, le deuil, le mensonge, l'abandon, la culpabilité, la difficulté d'être parents, la solidarité des enfants. Par sa délicatesse, ses sentiments pudiques et ses qualités de mise en scène, Kore-eda est comparé à Ozu ou à Tchekov2. Plusieurs de ses films ont été sélectionnés au Festival de Cannes : Distance en 2001 (en compétition officielle), Nobody Knows en 2004 (en compétition officielle), Tel père, tel fils en 2013. En 2018  il remporte la Palme d'or en 2018 pour Une affaire de famille.

La critique : « .... le premier  film  que Hirokazu Kore-eda tourne en dehors de son pays natal, le Japon, avec une équipe entièrement française et dans une langue (ou plusieurs) qu’il ne parle même pas, comme pour rendre les choses plus intéressantes». Cinéuropa  

Semaine du 22/01 :

Jeudi 23 janvier 20h30 , dans le  cadre du Festival Taol Kurun   ( tarif unique 4,40€ ) :

Chlorofilm et Taol Kurun vous proposent un film testamentaire du grand chanteur

Yann Fañch Kemener

Yann-Fañch Kemener a consacré sa vie au chant et à la langue bretonne. C'était l'une des voix les plus connues en Bretagne. Après 45 ans de carrière, il nous raconte son parcours exceptionnel, celui d’un artiste visionnaire , qui demeure l’une des plus grandes voix du chant populaire en breton à ce jour. Ce film apparaît aujourd'hui comme un-au revoir du chanteur qui nous a quittés à soixante deux ans, à Tréméven en mars 2019 .

Il se confie devant la caméra de Ronan Hirrien, présent lors de la projection.

Film sous-titré en français. Durée 52mn .

Première partie : Pikez blev du, enfance de Denise Le Franc, jouée par Aela, cinq ans, dans la ferme de Jean Bernard Huon  de  Riec /Bélon  , avec les enfants de Diwan Kemperle.

 

Vendredi 24 janvier  18h  et dimanche 26 janvier 17h30:

SEULES LES BETES

Thriller, Policier, Drame de Dominik Moll

France Allemagne 2019 1h 57min VOST

Une femme disparaît….le lendemain d’une tempête de neige, sa voiture est retrouvée sur une route qui monte vers un plateau isolé. Alors que les gendarmes n'ont aucune piste, cinq personnes se savent liées aÌ€ cette disparition mais chacune a son secret …et quel est le point commun entre ces fermiers sur un plateau enneigé des Causses et des adolescents de la grouillante ville d’Abidjan en côte d’Ivoire ….

Le réalisateur : Né d'un père allemand et d'une mère française, Dominik Moll a  étudier à l'IDHEC, où il rencontre ses premiers partenaires artistiques, Laurent Cantet et Gilles Marchand qui devient son scénariste . En 2000, il  réalise Harry, un ami qui vous veut du bien, prix du Meilleur réalisateur et du Meilleur acteur (pour Sergi Lopez) à Cannes. Suivront en 2005, un film fantastique : Lemming qui fait l'ouverture du Festival de Cannes et en 2011 Le Moine avec Vincent Cassel.

La critique : « Une enquête captivante menée les pieds dans la neige et la tête dans le cyberespace » Télérama

« Interprété par des comédiens impeccables (Laure Calamy, Valéria Bruni-Tedeschi ,Denis Ménochet, Damien Bonnard), ce film noir mi-glacé mi-brûlant rappelle combien Dominik Moll occupe une place précieuse dans le paysage du cinéma français» Marianne 

Lundi 27 janvier  20h30    (tarif unique 4 ,40 €)

Cycle répertoire.   Cinéphare et Chlorofilm présentent : Cycle 39/45, 4 visions de la guerre

TO BE OR NOT TO BE (jeux dangereux)

Comédie de Ernst Lubitsch

USA 1942 (sortie France 1947) 1h30 VOST

Acteurs: Carole Lombard, Jack Benny, Robert Stack

Durant la Deuxième Guerre mondiale, entre Varsovie et Londres, une troupe de comédiens parvient à déjouer un plan de la Gestapo...

Ernst Lubitsch est né en 1898 à Berlin. Après une brève carrière d’acteur, il devient réalisateur, scénariste, producteur. Il quitte l’Allemagne pour les États-Unis en 1922 où il devient, avec Billy Wilder, l’un des maitres de la comédie américaine. Il est décédé à Hollywood en 1947.

Un remake de “To be or not to be” a été réalisé en 1983 par Alan Johnson avec comme comédien et producteur Mel Brooks.

En plus d’être une pure comédie, To Be or not to Be s'avère également un excellent film d’espionnage aux rebondissements multiples, au suspense haletant et au rythme trépidant, digne des meilleures œuvres de l’époque traitant de la résistance antinazie.

To Be or Not to Be comme Le Dictateur sont considérés aujourd’hui, à juste titre, comme des œuvres essentielles de l’histoire du 7ème art. Ces deux films sont indissociables l’un de l’autre car Chaplin et Lubitsch ont traité leur sujet sur le mode de la satire, ce qui dérangea les spectateurs de l’époque, peu enclins à accepter ce qu’ils considéraient comme une atteinte aux victimes des nazis.

Jeudi 30 janvier 20h30:

MADE IN BANGLADESH

Drame de Rubaiyat Hossain 1h 35m 2019 Bengali, Français, Danois, Portugais

Langue : Bengali

Shimu travaille dans une usine textile au Bangladesh. Après un nouvel incendie et la mort d'une de ses amies, elle décide avec ses collègues de monter un syndicat.malgré les menaces de la direction et le désaccord de son mari. Ensemble, elles iront jusqu’au bout.

La réalisatrice Rubaiyat Hossain cinéaste bangladaise «un regard nouveau et féminin dans une industrie nationale du cinéma phallocratique». Made in Bangladesh est son troisième long-métrage, le deuxième à être distribué en France."Quand j'ai commencé à rencontrer des ouvrières textiles en 2016, j'ai vu une telle dignité et une telle énergie que j'ai voulu célébrer la force de ces femmes. Ce ne sont pas des victimes, ce sont des combattantes",

Elle a travaillé également, pour des ONG sur les droits des femmes au Bangladesh

Les critiques «A travers le périple de cette ouvrière se débattant dans ses dilemmes, Rubaiyat Hossain sonde une société bangladaise en pleine mutation (...) Le Monde

« Inspiré d’une histoire vécue, le réalisme du propos est contrebalancé par un dynamisme non dénué d’humour» Positif


Vendredi  31 janvier 18h et dimanche  2 février 17h30 :

BROOKLYN AFFAIRS

New York dans les années 1950. Lionel Essrog, détective privé souffrant du syndrome de Gilles de la Tourette, enquête sur le meurtre de son mentor et unique ami Frank Minna. Grâce aux rares indices en sa possession et à son esprit obsessionnel, il découvre des secrets dont la révélation pourrait avoir des conséquences sur la ville de New York…  

La Critique :    La réussite est d’autant plus réjouissante qu’elle préserve en même temps la jubilation du film de genre en renouvelant avec inventivité et humour les codes narratifs et visuels du film noir. Positif

Cette fresque aux images somptueuses et à la bande-son jazzy signée Daniel Pemberton et Thom Yorke est un bonheur.   20 Minutes    

Un polar tortueux et haletant qui confirme le talent de comédien d’Edward Norton mais surtout son incroyable capacité à mettre en scène des histoires impossibles à raconter autrement que dans un livre. Bluffant et enthousiasmant.    aVoir-aLire.com 

Lundi 3 février 20h30 :

LE MIRACLE DU SAINT INCONNU

Comédie dramatique Alaa Eddine Aljem

Marocain, Français, Qatari, 2019 1 h 40 min, VOST

Au beau milieu du désert, Amine court. Sa fortune à la main, la police aux trousses, il enterre son butin dans une tombe bricolée à la va-vite. Lorsqu'il revient dix ans plus tard, l'aride colline est devenue un lieu de culte où les pèlerins se pressent pour adorer celui qui y serait enterré : le Saint Inconnu. Obligé de s'installer au village, Amine va devoir composer avec les habitants sans perdre de vue sa mission première : récupérer son argent.

Le réalisateur (et scénariste) : Alaa Eddine Aljem réalise plusieurs courts-métrages de fiction dont Les Poissons du Désert en 2015 qui remporte le grand prix du meilleur court-métrage, le prix de la critique et celui du scénario au Festival National du film au Maroc. Il sera d’ailleurs sélectionné dans de nombreux festivals internationaux. Le Miracle du Saint Inconnu est son premier long métrage, tourné entièrement au Maroc, Il est sélectionné lors de la 58e Semaine de la Critique à Cannes.

La critique : « Diablement malin comme un film des frères Coen » Cinéma teaser

« Un récit presque cartoonesque de la rué vers l’or » Cinéuropa

 







06/12/2019
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