Les films de décembre 2018
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Une sélection du Festival de Cannes 2018
France ; 1h39
C'est l'histoire d'un bal. D'un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin de campagne française. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse.
La critique : Comment ne pas tomber sous le charme du Grand bal, un documentaire si fermement convaincu de la bonté de son sujet et si clair et précis dans son expression en termes filmiques ? C’est une formidable bouffée d’air frais, une invitation irrésistible à la danse … Critique Film fr
" Les images sont éloquentes, car tout se lit à la surface des corps : l’euphorie, l’épuisement, le désir. Une grande sensualité se dégage d’ailleurs du Grand Bal, si bien que, même s’il n’est jamais évoqué frontalement, le désir règne en maître sur le festival " Le Monde
La réalisatrice : Née en 1974 à Vichy a étudié les Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, Elle rencontre le documentaire de création lors d’un post-diplôme à l’école d’art de Lyon et suit le master de réalisation documentaire à l’ Université de Grenoble.
Voici l’essentiel de sa filmographie : J’avancerai vers toi avec les yeux d’un Sourd ( 2016)
Edmond , Grand prix Festival Traces de vies 2014.
La Pieuvre, (2010) Prix du jury et prix du public au festival «A nous de voir», Oullins.
D’un chagrin j’ai fait un repos (2005 ) . Primé au festival Traces de vies de Clermont-Ferrand.
Avec les actrices fétiches et inoubliables Bibi Anderson et Liv Ulmann
En plein milieu d’une représentation, la comédienne Elisabet Vogler perd l’usage de la parole. Après un séjour dans une clinique, elle s’installe quelque temps sur l’île de Fårö avec son infirmière, Alma. Les deux jeunes femmes vont alors nouer une grande complicité qui va pousser Alma à se confier. Mais cette relation fusionnelle va très vite se détériorer…
La critique : « Peut-être le plus beau film de l'auteur, à coup sûr le plus complexe, le plus limpide et le plus mystérieux, le plus séduisant et le plus inquiétant ».(Le Monde ,1967)
Le réalisateur : Depuis ses débuts discrets au début des années 1940 ,Bergman n’a cessé de cultiver les paradoxes . Il connaître le succès en 1952 , avec L’attente des femmes ; sa renommée dépasser les frontières avec la présentation à Cannes de Sourires d’une nuit d’été (1956),suivi par Les fraises sauvages et Le 7ème sceau en 1957. Les cinéphiles du monde entier attendent désormais chaque année «le nouveau Bergman » : il est devenu avec Antonioni, Fellini ou Resnais le chef de file du cinéma moderne, révélant des générations d’actrices (Ingrig Thulin, Bibi Anderson, Liv Ulmann,…) et d’acteurs. Bergman avouera que Persona lui a « sauvé la vie » :c'est sur son lit d'hôpital en feuilletant des journaux qu’il tombe sur deux photos de Bibi Andersson et Liv Ullmann et est saisi par l’étrange lumière sur leurs visages ...
Italie, 2018, 2h07
Prix du scénario - Festival de Cannes 2018
Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna.
La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro.
Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise. Une amitié si précieuse qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne...
La critique : « Une fable poétique et politique dans laquelle, dans la lignée de Twin Peaks 3, un idiot au grand cœur s’affirme comme possible remède à la déshumanisation du monde. »Les Inrockuptibles
Lazzaro ? Un simple d’esprit d’une infinie bonté, imperturbable héros d’une fable sur l’injustice, la servilité, la dignité. Aux accents pasoliniens. » Télérama
La réalisatrice et scénariste : Née à Fiesole, Italie, en 1980, Alice Rohrwacher est diplômée d’un Master en techniques de narration et d’un Master en écriture de documentaires, ainsi qu’un diplôme de Philosophie et de Littérature italienne de l’Université de Turin.
Elle est lauréate du Grand Prix du Festival de Cannes 2014 pour Les merveilles ( programmé par Chlorofilm ) et du prix Ingmard Bergman du 1e film européen au Festival de Goteborg 2012 pour Corpo celeste .
..« chaque homme est un morceau du continent, une partie de l’ensemble. » Nul Homme n’est une île est un voyage en Europe, de la Méditerranée aux Alpes, où l’on découvre des hommes et des femmes qui travaillent à faire vivre localement l’esprit de la démocratie et à produire le paysage du bon gouvernement. Des agriculteurs de la coopérative le Galline Felici en Sicile aux architectes, artisans et élus des Alpes suisses et du Voralberg en Autriche, tous font de la politique à partir de leur travail et se pensent un destin commun. Le local serait-il le dernier territoire de l’utopie ?
Le réalisateur :Après Le temps des grâces (2010), La ligne de partage des eaux(2014), deux films programmés par Chlorofilm, avec Nul homme n’est une île on retrouve les mêmes obsessions et méthodes qui motivent et caractérisent le cinéma documentaire de Dominique Marchais ; des notions principales s’y trouvent confrontées :le pays et le cadre, les espaces entre les villages et les villes , entre les objets et les hommes...
La critique : « La singularité du film tient à sa manière de placer ces questionnements sous les auspices d’une pensée et d’une vision esthétiques » Les cahiers du cinéma.
« ...C'est un plaidoyer pour le développement de l'intelligence collective, un manifeste pour de nouveaux modes de gouvernance, notamment en Europe. » Positif
"Solidarité et respect du territoire sont les maîtres mots de ce film plein de bon sens d’où jaillit une lueur d’espoir." Le journal du dimanche
La projection sera suivie d'un débat sur le « bien commun » en présence de Patrick Tanguy de l'AMAP et Jean Pierre Roullaud d'Arborépom et Bretagne Vivante.
Tarif unique: 4 €
France 2018 1 h 47
Paris, de nos jours. David, 24 ans, vit au présent. Il jongle entre différents petits boulots et recule, pour un temps encore, l’heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de 7 ans, Amanda.
La critique : le film est d’une incroyable légèreté, marqué du sceau de la grâce, de la retenue et de la délicatesse y compris quand le récit plonge en pleine tragédie. La petite Isaure Multrier est , façon Doillon , un ébouriffant mélange d’enfance et de maturité. Les inrockuptibles
Le réalisateur : Mikhaël Hers est né en 1975 à Paris. Enfance dans les Hauts-de-Seine : sa filmographie est très ancrée dans le territoire qui l'a vu grandir. Il sort diplômé de la Fémis en 2004 et réalise trois moyens métrages : Charell et Primrose Hill présentés à la Semaine de la Critique à Cannes puis Montparnasse , lauréat du Prix Jean Vigo. Il passe au long métrage avec Memory Lane (festival de Locarno 2010) puis Ce sentiment de l’été en 2016.
Les acteurs : Vincent lacoste (César du Meilleur jeune espoir masculin dans : Les Beaux Gosses , du Meilleur acteur dans Hippocrate et : Plaire, aimer et courir vite) Isaure Multrier (Amanda) , Stacy Martin ,Ophelia Kolb , Jonathan Cohen .
Lundi 17 décembre 20h30 :
LA PERMISSION Drame sentimental de Soheil Beiraghi
Iran, 2018, 1h28min, VOST
D’après une histoire vraie. Afrooz est la capitaine de l’équipe féminine de futsal en Iran. Après 11 ans de travail acharné, son rêve devient réalité : l’Iran est en finale de la Coupe d’Asie des nations. Mais au moment d’embarquer pour la Malaisie, elle apprend que son mari lui interdit de sortir du territoire. En Iran, une femme doit obtenir l’autorisation de son mari pour pouvoir voyager. Afrooz doit alors réussir à convaincre son mari de la laisser partir, par tous les moyens…
Le réalisateur : Soheil Beiraghi est né en 1986. Ingénieur diplômé, il quitte sa discipline pour se lancer dans le cinéma d’abord comme assistant réalisateur en 2004. Il a travaillé jusqu’en 2014 comme premier assistant ou directeur de production sur plus d’une trentaine de films et de séries télévisées avec des réalisateurs de renom. En 2016, il a écrit et réalisé son premier film, Me avec Leila Hatami, la vedette de Une séparation.
La permission est son deuxième film.
La critique : « Pas besoin d'être un général pour faire des films de guerre. Et à voir La permission de Soheil Beiraghi, pas besoin d'être une femme pour parler de la condition de ses concitoyennes iraniennes. Ce film est comme un étau qui se resserre autant sur son personnage principal - interprété avec ferveur par Baran Kosari - que sur le spectateur. Le deuxième film d'un nouveau grand nom du cinéma Iranien. » Festival de Saint Jean de Luz
Portugais, français, brésilien, 2018, 1h32
Grand Prix de la Semaine de la Critique, Festival de Cannes 2018
Magnifique, candide et attachant, Diamantino est l’icône planétaire du football, un héros flamboyant touché par la grâce. Quand soudain, en pleine Coupe du Monde, son génie s’envole dans les vapeurs roses de ses visions magiques, sa carrière est stoppée net. Problème : il ne connaît rien d’autre. La star déchue, devenue objet de risée nationale, découvre alors le monde – les autres. Le voilà embarqué dans maintes péripéties qui mutent en odyssée : conspiration familiale, manipulations génétiques délirantes, crise des réfugiés, complotisme de l’extrême-droite… Et, au beau milieu de cette tragédie, où son chat semble être son dernier supporter, pourtant, surgit l’Amour. Le vrai. C’était écrit.
La critique : « Mixte de satire pop, de pastiche queer et de « JamesBonderie », Diamantino réserve maintes péripéties, qui font écho à des tas de phénomènes politiques ou socio-culturels très actuels. En vrac : les manipulations génétiques, la crise des réfugiés, le foot comme nouvelle esthétique de masse, le culte de la célébrité, la surveillance globalisée, la montée de l’extrême droite… Diamantino est inventif, léger et libre comme une série B. Ouvert à tous, amateur ou non de foot, hétéro ou non, fan de chiens ou de chats... » Télérama
« On peut voir Diamantino comme une série B d’auteur folle, une inquiétante satire politique et une parodie fauchée, extrêmement drôle, de film de science-fiction. C’est aussi un conte de fées qui inverse avec malice les genres et transforme le footballeur en princesse que vient sauver une jeune guerrière. » Les Cahiers Du Cinéma
Un programme de 2 courts métrages d'animation de 38 minutes , plus deux autres courts...
Il n’y a bien que les adultes pour penser que les bonshommes de neige restent dans le jardin en attendant sagement de fondre ! Dès que les grands ont le dos tourné, la magie de Noël opère et tout le monde part à l’aventure !
ARTHUR ET LES AURORES BORÉALES de Takeshi Yashiro, Japon, 25’12.
Il y a longtemps, Arthur le Bonhomme de neige a promis à un petit garçon que, lorsqu’il serait grand, ils découvriraient ensemble la magie des aurores boréales. Depuis, le petit garçon a bien grandi et il est temps pour Arthur de tenir sa promesse. À la tombée des premiers flocons, le bonhomme de neige et le petit garçon partent pour le Grand Nord...
CHARLIE LE BONHOMME DE NEIGE de Petr Vodicka,
Tchéquie, 12’19.
Cette année, c’est Papa qui a décoré le sapin ! Après douze mois passés dans les cartons, c’est l’heure des retrouvailles pour toutes les décorations de Noël ! Toutes, sauf Evie : la fiancée de Charlie le Bonhomme de neige manque à l’appel. À quelle branche Papa a t'il bien pu l’accrocher ? Vite, vite, il faut partir à sa recherche pour célébrer le mariage avant Noël !
LA MOUFLE de Clémentine Robach, France, 08’07
. Magnifique adaptation d'un classique de la littérature jeunesse
ANTOINETTE PRESENTE LE CINEMA D’ANIMATION d’Audrey Brien, France, 4'35.
La petite magicienne se lance dans l’univers du cinéma d’animation. toutes les étapes de fabrication d’un personnage pour de la stop motion – en l’occurrence les vaches du Quatuor à cornes
Leningrad. Un été du début des années 80. En amont de la Perestroïka, les disques de Lou Reed et de David Bowie s'échangent en contrebande, et une scène rock émerge. Mike et sa femme la belle Natacha rencontrent le jeune Viktor Tsoï. Entourés d’une nouvelle génération de musiciens, ils vont changer le cours du rock’n’roll en Union Soviétique.
La critique : "... Comédie punk, opéra romantique et rock, Leto est un poème russe d'une puissance cinématographique hors du commun...." Ecran large
Le réalisateur : Serebrennikov est né en 1969 à Rostov-sur-le-Don. Metteur en scène reconnu en Europe et réalisateur de films présentés aux festivals de Rome (Jouer les victimes 2006), à Venise (L'Adultère 2012) et à Cannes (Le Disciple 2016), critique à l'égard du régime de Vladimir Poutine, le directeur du Centre Gogol, soupçonné de détournement de fonds a été arrêté en août 2017 en plein tournage de Leto à Saint-Pétersbourg. Il a ensuite été assigné à résidence à Moscou. Ses biens ont été saisis par la justice 4 mois plus tard. Sélectionné au printemps dernier au festival de Cannes, Kirill Serebrennikov n’assistera pas à l’entrée en compétition de son film. Le réalisateur et metteur en scène risque jusqu'à dix années de prison.
Les interpètes : Teo Yoo (Viktor Tsoi) : chanteur de rock soviétique, leader du groupe Kino ; Roman Bilyk (Mike Naoumenko) : chanteur et auteur-compositeur soviétique , fondateur et leader du groupe rock Zoopark…
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