la vie de Chlorofilm

la vie de Chlorofilm

Les films de février 2016

 

Vendredi  29 janvier 18h et lundi 1er  février 20h30

HECTOR

 Drame de  Jake Gavin      Grande-Bretagne, 2015, 1h27min, VOST

 

Comme tous les ans à l’approche de Noël, Hector McAdam prend la route entre l’Ecosse et Londres pour retrouver un peu de chaleur dans un refuge qui offre aux sans abris un bon diner de fête. Depuis qu’il vit dans la rue Hector a appris à accepter les gens et les choses comme ils viennent : amitié et douceur, déception et cruauté, peine et joie. Sentant que c’est peut-être son dernier voyage, Hector prend des chemins de traverse et tente de se raccrocher à son passé et ce qu’il a laissé derrière lui.

Le réalisateur : Après des études à l'université, Jake Gavin travaille comme photo-journaliste pour The Associated PressReuters et The Independent, et a été chargé de couvrir des conflits au Sri Lanka, en Inde, au Cachemire, en Cisjordanie et à Gaza.Tout en se faisant la main dans la mise en scène et le montage de clips musicaux, il devient un photographe portraitiste prolifique. Son travail est apparu dans un large éventail de publications ( Vogue, Harpers and Queen, The Observer, The TelegraphEllePlayboy…). Hector est le premier long métrage de Jake Gavin.

La critique : « ...La vie des sans domicile fixe est évoquée avec simplicité et justesse dans cette fiction portée par la composition de Peter Mullan. Ce grand acteur du cinéma social anglais se fait l'interprète d'une détresse humaine qui, comme celle du taiseux Hector, a besoin de porte-voix... » Télérama

Les interprètes : Peter Mullan (Hector) ; Keith Allen  (Jimbo) ; Sarah Solemani (Sara)... la performance magistrale et inspirante de Peter Mullan révèle que la seule différence entre vous, moi et un homme comme Hector réside dans un simple coup du sort.

 

Mardi 2  février 20h30

Dans le  cadre  du 2ème  Festival des  Libertés  et  des  Droits

La  section Françoise Bosser de  la  Ligue  des  Droits  de l’Homme et Chlorofilm présentent

JE LUTTE DONC JE SUIS 

Scénario, réalisation et images : Yannis Youlountas.
Français , Espagnol, Grec ;  1h28.  VOSTF.

 De Grèce et d’Espagne, un vent du sud contre la résignation souffle sur l’Europe. Dans les villes et les campagnes, dans les îles et les montagnes, au cœur des luttes et des alternatives en actes, des femmes, des hommes refusent de baisser les bras. Une même devise résume leur courage de résister, leur joie de créer : JE LUTTE DONC JE SUIS. Une brise marine, souriante et solidaire, de Barcelone à Athènes et d’Andalousie en Crète, qui repousse les nuages du pessimisme. Un voyage palpitant en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, en terres de luttes et d’utopie. »

Le  réalisateur . Yannis Youlountas est philosophe, poète, écrivain et réalisateur franco-grec. Formateur et intervenant auprès de publics frappés d’exclusion sociale (classes relais, détenus, migrants, sdf, handicapés), créateur de dispositifs d’éducation à l’image et de philosophie pour les enfants, il est également chroniqueur dans diverses revues.

La  critique c’est avec poésie que Yannis Youlountas délaisse l’analyse chiffrée pour un voyage émouvant fait de rencontres et de chansons au cœur de la résistance et des alternatives qui se renforcent de jour en jour.  Médiapart .     Une  arme  contre la  résignation  La Marseillaise.

Séance  suivi d’un débat avec la  LDH   

en présence  de Ana Dumitrescu  photographe et réalisatrice de documentaires franco-roumaine, représentant le  réalisateur Yannis Youlountas

 

Vendredi 5 février 18h  et mardi 9 à 20h30:

ARGENTINA   de  Carlos  Saura ; 1 h et 25 min

Sur une grande scène unique aux décors minimalistes, Carlos Saura nous fait découvrir un florilège des musiques, chants et danses populaires d’Argentine. L’action se situe dans les diverses régions composant ce pays d’Amérique du Sud, qui forment à leur tour une carte musicale variée comme le carnavalito, la zamba, la chacarera, la copla, la diablada, le chamamé, la tonada et beaucoup d’autres expressions qui prennent racine dans la géographie et dans l’âme des diverses communautés de ce pays. De la campagne profonde au dynamisme urbain de Buenos Aires, des Andes à la Pampa, des indiens Mapuche aux cafés modernes....

La  critique : Le film, toujours aussi conceptualisé et soigné que les oeuvres précédentes de Carlos Saura, présente une vision du paysage musical  argentin qui n'est pas réductible au tango. Positif

Carlos Saura embrasse sur scène sous sa caméra dansante, toujours animée, les différentes époques qui communiquent entre elles en chansons et en danses : la modernité du folklore comme les racines des reprises les plus innovantes d’aujourd’hui. Transfuge  
       

Lundi  8 février 20h30:

 CAFARD   de  Jan Bultheel

Film d'animation franco-néerlando-belge,  2015. 1h26 .

1914, Buenos Aires. Jean Mordant triomphe au championnat du Monde de lutte.
Au  même moment, dans une​ rue sombre d'Ostende en proie à l'occupation, sa fille, Mimi, se fait abuser par une patrouille de soldats allemands. De retour chez lui, Jean fait le serment de venger cette ignominie et s'engage  au sein du mythique bataillon belge ACM. Le  voila embarqué pour 4 années dans une odyssée surréaliste autour du monde.

Inspirée d'une histoire vraie, cette épopée incroyable nous plonge dans l’absurdité de la guerre, de l’Europe à la Russie, de l’Asie à l’Amérique.

La  critique :Aventure passionnante et, au fond, morale : du cinéma rêche, sans afféterie, efficace, qui plaide pour des valeurs humaines, même au sein des grands cataclysmes.   Le Nouvel Observateur   

Ce grand dessin animé pour adultes mêle tous les sens du mot dans un récit incroyable, inspiré pourtant d'une histoire vraie.  Télérama   

  L'histoire, inspirée de faits authentiques, est assez extraordinaire.  Tout comme ce film d’animation pour adultes, au graphisme minéral et aux  aplats splendides, utilisant la capture de mouvements (Mocap) et réalisé dans les studios Solidanim d’Angoulême, bien que son  réalisateur, Jan Bultheel, soit flamand. Sud  Ouest  (  Sophie Avon )
         

   

Vendredi 12 février 18h ; lundi 15 et mardi 16 à 20h30 :

HOUSE OF TIME  de Jonathan Helpert

Robert d’Eglantine, un créateur de jeux vidéo, spécialiste de physique  quantique, invite des amis dans son château perdu dans la campagne afin  de leur faire partager une expérience… Selon ses calculs, à 23h37, une faille s’ouvrira dans le continuum espace-temps, et les projettera 70ans en arrière, en mai 1944, en pleine occupation allemande. Jeu de rôle  savant ou véritable voyage dans le temps ? Les événements qui se  dérouleront au cours de leur séjour pourraient changer le cours du  temps…

 

Vendredi 19 février 18h; lundi 22 et mardi 23 à 20h30:

LES PREMIERS, LES DERNIERS  comédie dramatique, Policier de Bouli  Lanners ;  Belgique, France, 2016, 1h 38min.

Dans une plaine infinie balayée par le vent, Cochise et Gilou, deux inséparables chasseurs de prime, sont à la recherche d’un téléphone volé au contenu sensible. Leur chemin va croiser celui d’Esther et Willy, un couple en cavale.  Et si c’était la fin du monde ? Dans cette petite ville perdue où tout le monde échoue, retrouveront-ils ce que la nature humaine a de meilleur ? Ce sont peut-être les derniers hommes, mais ils ne sont pas très différents des premiers. 

Le réalisateur : Apparu les écrans en 1990 dans Toto le héros, puis  plus  tard dans  Quand la mer monte et Un long dimanche de fiançailles.  Il réalise son premier long métrage, Ultranova  , puis  Eldorado. Il impose  son statut de second rôle  dans  Mammuth, Blanc comme neige, Sans queue ni têteRien à déclarer.... Et réalise   son troisième long-métrage, Les Géants, (  deux prix à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2011.)

 

La critique : « … De ces stéréotypes de western, Bouli Lanners tire un film puissant sur l'ultramoderne solitude et sur la violence qu'un monde débarrassé des codes sociaux de base pourrait faire naître. On pense évidemment à Mad Max, autre western revisité, qui semble être la référence de Lanners dans son approche plastique et psychologique des personnages. ... »

 

les interprètes :  Albert Dupontel ;  Bouli Lanners ; Suzanne Clément  ; Michael Lonsdale ; David Murgia ; Philippe Rebbot...

 

Vendredi 26 février 18h ;  lundi 29 février  et mardi 1er mars 20h30:

LES DELICES DE TOYO  de  Naomi Kawase

Japon, France , Allemagne, 2016, 1h 53min, VOST.

 Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se  composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, «  AN ».
Tokue, une femme de 70 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher.
Tokue a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable...

 

La réalisatrice : Née en1969,  Naomi Kawase est l'une des rares réalisatrices japonaises a avoir réussi dans le cinéma indépendant. . Son premier film Suzaku, est récompensé d'une Caméra d'or au Festival de Cannes 1997.  La Forêt de Mogari (2007) reçoit le Grand Prix du jury L'intimité est l'un de ses thèmes de prédilection qui s'inspire souvent de ses propres expériences. Sensible, authentique et quelques fois maternelle, l'œuvre de Naomi Kawase n'a pas fini de toucher les spectateurs.

La critique : « … Un conte philosophique qui nous parle de la différence, du rejet et de la difficulté à trouver sa place dans le monde… Les Délices de Tokyo est une grande réussite, un sublime morceau de cinéma à découvrir d’urgence... »

 

 

 

 

 


 



12/01/2016
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