la vie de Chlorofilm

la vie de Chlorofilm

Les films de février 2015

 

 

Vendredi 30 janvier 18h30 ; mardi 3 février à 20h30:

 

LA TERRE EPHEMERE  drame de  George Ovashvili   1h40

 

Sur le fleuve Inguri, frontière naturelle entre la Géorgie et l’Abkhazie, des bandes de terres fertiles se créent et disparaissent au gré des saisons. Un vieil Abkaze et sa petite fille cultivent du maïs sur une de ces îles éphémères. Le lien intense qui les lie à la nature est perturbé par les rondes des garde-frontières. 

La  critique : ... œuvre envoûtante qui utilise à bon escient toutes les ressources du langage cinématographique. Des partis pris capables d'enchanter un cinéaste comme Terrence Malick. La Voix  du Nord  

Pas un plan qui ne transmette une puissante expressivité, une envolée de sens, la densité d'une dramaturgie qui embrasse tous les conflits de la condition humaine   L'humanité

 

Lundi 2  février à 20h30   ciné débat  avec  la  LDH .  

SUR LES TOITS    de Nicolas  Drolc . Début des années 70 : une série d’évènements fait monter la tension dans  les prisons françaises. En réponse au traitement inhumain que leur fait  subir l’administration pénitentiaire, les prisonniers de la centrale de  Ney à Toul (Lorraine) ouvrent le bal et se mutinent au début du mois de décembre 1971. Les détenus de la maison d’arrêt Charles III à Nancy leur emboitent le pas le 15 janvier 1972....

 

Lundi 2  février à 20h30  

 Dans le  cadre  du 4ème Festival des Libertés et  des Droits

La section  Françoise Bosser de la Ligue de Droits de l’Homme  et Chlorofilm présentent

SUR LES TOITS    de Nicolas  Drolc . Début des années 70 : une série d’évènements fait monter la tension dans  les prisons françaises. En réponse au traitement inhumain que leur fait  subir l’administration pénitentiaire, les prisonniers de la centrale de  Ney à Toul (Lorraine) ouvrent le bal et se mutinent au début du mois de décembre 1971. Les détenus de la maison d’arrêt Charles III à Nancy leur emboitent le pas le 15 janvier 1972....

La critique: Entre 1971 et 1972, pour la première fois, des taulards déclenchent des révoltes collectives, occupent les toits des prisons et communiquent leurs revendications en s’adressant à la foule. Jouissif ! On se retrouve en compagnie de ceux qui ont déclenché les bagarres, on les voit, on les entend… Un vrai bonheur. (Siné)

Séance  suivie d’un échange  avec Christian Daniel (directeur du Service Pénitentiaire départemental d'Insertion et de Probation du Morbihan), et un coordinateur  du  Groupe  LDH Prisons de la  région Bretagne 

 

Vendredi 6  février 18h ; lundi 9 et mardi 10  février 20h30

COMING HOME  Drame de Zhang Yimou;    Chine, 2014, 1h49mn

Lu Yanshi, prisonnier politique, est libéré à la fin de la Révolution Culturelle. Lorsqu’il rentre chez lui, il découvre que sa femme souffre d’amnésie. Elle ne le reconnait pas et chaque jour, elle attend le retour de son mari, sans comprendre qu’il est à ses cotés.

La  critique : "Zhang Yi-Mou  pose un regard lucide et désabusé sur la Chine maoïste et les méthodes douteuses du gouvernement. Manipulation de l’opinion, chantage à la réussite sociale et artistique, persécution de l’opposition, tout y passe....Il émane de Coming Home un vrai parfum, vraiment troublant, de tendresse et de mélancolie qui va bien au-delà de l’écran...."

 

Vendredi 13 février 18h et Mardi  16  à 20h30- Evènement !

LE SCANDALE DE PARADJANOV de  ,

 Une évocation de la vie mouvementée de Sergei Paradjanov, réalisateur soviétique d’avant garde, à la fois poète, plasticien et touche-à-tout opposé à toute forme d’autorité. Auteur de films cultes, dont Les Chevaux de feu et Sayat Nova, son anticonformisme et son désir d’indépendance, dans un pays qui refuse les artistes déviants, lui valent cinq années d'emprisonnement dans les geôles soviétiques. S’il en ressort meurtri, Paradjanov conserve pour autant son indéfectible sens de l'humour, son excentrisme et surtout sa passion pour l’art et la beauté...

La Critique :  Le Scandale Paradjanov évoque comme dans un rêve et souvent comme dans un cauchemar l’existence chaotique de ce cinéaste extravagant. Les Inrockuptibles

 

Lundi 16 février  20h30  : Evènement !

CHEVAUX DE FEU-   de  Sergei Paradjanov ; 1h30.

 L'amour de deux jeunes gens séparés par la haine que se vouent leurs familles et que seule la mort réunira.

Un chef d'oeuvre à voir  et  à  revoir,  après avoir vu  si possible,  Le Scandale Paradjanov ! Les décors rivalisent de couleurs, les costumes séduisent avec leurs accents surannées, les images défilent comme des tableaux. Critikat.com

 

Vendredi 20  février   soirée  Aliens  proposée  en lien avec les 2 spectacles programmés au Srapontin de Pont Sorff le mardi 24 février à 19h30 et 21h . Plus  d'infos  ici http://www.lestrapontin.fr/le-strapontin_saison_spectacles_fiche_151.htm

   

 à 20h :  ALIEN LE  huitième  PASSAGER  de  Ridley Scott

Interdit aux moins de 12 ans

Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage, sept hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue, une arachnide qui étouffe son visage....

La  critique : Cette rencontre du troisième type avec le cancer inspire plus d'effroi que tous les  robots en délire, camions sanguinaires et fillettes ensorcelées des habituels films d'horreur, de science-fiction ou de catastrophe. Libération

"Alien" est le plus troublant, le plus angoissant des thrillers futuristes. C'est, à coup sûr, un film à voir. Le Monde

à 22h  :  ALIEN LE  RETOUR  de James Cameron

 Interdit aux moins de 12 ans

"Aliens le retour" est le second film de la saga ALIEN au cinéma. Le film est sorti en 1986 (7 ans après le premier) et  c'est James Cameron qui a réalisé le film. Le travail qu'a fait James Cameron confirme que le changement de réalisateur était une bonne idée. James Cameron dépoussière l'ensemble et le rend plus vif, plus rugueux, plus sensationnel.  C'est du James Cameron tout craché et c'est très bon !

L'action de ce second opus ce déroule 57 ans après la fin du premier. Ellen Ripley est la seule survivante du "Nostromo" car elle se met dans un caisson d'hibernation. Ici, elle est secourue et rapatriée au siège de la compagnie qui l'emploie. Elle raconte les événements qu'elle a vécu 57 ans plus tôt mais ses employeurs feignent à la croire.

 

Mardi 24 février 20h30

LES JOURS VENUS  en  présence  du  réalisateur  Romain Goupil

Le jour venu où vos enfants regardent votre passé comme si vous aviez fait Verdun. Le jour venu où une lettre administrative interroge votre âge et votre statut et vous pousse vers la retraite. Le jour venu où votre dernière idée de scénario ne se transforme pas en film.....

La  critique Romain Goupil signe son film le plus drôle avec cet autoportrait sans concession qui regarde avec finesse les années enfuies et l'époque telle qu'elle va. La  Croix

Romain Goupil est fidèle à son ton si personnel et à son enthousiasme communicatif de cinéaste. Très réussi et enjoué, "Les jours venus" est traversé par la grâce.La critique complète est disponible sur le site Culturebox - France Télévisions

 

Vendredi 27 février 18h  et mardi 3  mars à 20h30

 LES NOUVEAUX SAUVAGES  de Damiàn Szifron

Comédie  dramatique Argentine Espagne 2h02

film à sketches

L'inégalité, l'injustice et l'exigence auxquelles nous expose le monde où l'on vit provoquent du stress et des dépressions chez beaucoup de gens. Certains craquent. Les Nouveaux sauvages est un film sur eux. Vulnérables face à une réalité qui soudain change et devient imprévisible, les héros des Nouveaux sauvages franchissent l'étroite frontière qui sépare la civilisation de la barbarie. Une trahison amour, le retour d'un passé refoulé, la violence enfermée dans un détail quotidien, sont autant de prétextes qui les entraînent dans un vertige où ils perdent les pédales et éprouve l'indéniable plaisir du pétage de plombs....

Les Nouveaux sauvages remet au goût du jour les films à sketches que l'on pouvait voir dans les années 60, notamment en Italie ( Les monstres et les nouveaux monstres de Dino Risi).

 

Lundi 2 mars  20h30

PHANTOM OF THE PARADISE de  Brian de Palma  FILM DU REPERTOIRE

Comédie musicale USA  1975    1h32

Winslow Leach, jeune compositeur inconnu, tente désespérément de faire connaître l'opéra qu'il a composé. Swan, producteur et patron du label Death Records, est à la recherche de nouveaux talents pour l'inauguration du Paradise, le palais du rock qu'il veut lancer. Il vole la partition de Leach, et le fait enfermer pour trafic de drogue. Brisé, défiguré, ayant perdu sa voix, le malheureux compositeur parvient à s'évader. Il revient hanter le Paradise...

La critique : Avec "Phantom of the Paradise", De Palma signe son film le plus barré et le plus accompli visuellement... Doté d'une mise en scène grandissime pour ne pas dire parfaite.

 

 

 

 

 

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21/01/2015
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