la vie de Chlorofilm

la vie de Chlorofilm

Les films de décembre 2019

Semaine du 27/11

 Jeudi  28 novembre  20h30 - tarif unique 4,40 €

 SAMOUNI ROAD 

Présenté  par Yves Jardin de l'Association France Palestine Solidarité

Projection suivie d'un échange avec le public  au cours duquel Yves Jardin  partagera  ses connaissances  et témoignages sur la situation en Palestine.

Documentaire , animation , de Stéfano Savona
France, Italie ;  2h08min. 

Dans la périphérie rurale de la ville de Gaza, la famille Samouni s’apprête à célébrer un mariage. C'est la première fête depuis la dernière guerre. Amal, Fouad, leurs frères et leurs cousins ont perdu leurs parents, leurs maisons et leurs oliviers. Le quartier où ils habitent est en reconstruction. Ils replantent des arbres et labourent les champs, mais une tâche plus difficile encore incombe à ces jeunes survivants : reconstruire leur propre mémoire. Au fil de leurs souvenirs, Samouni Road dresse un portrait de cette famille avant, pendant et après l’événement qui a changé leur vie à jamais.

La critique :  Un témoignage saisissant et nécessaire qui dénonce, à travers le destin tragique d’une famille de la bande de Gaza, les blessures à jamais inconsolables, laissées par le conflit entre Israël et la Palestine, grâce à l’alternance subtile d’images de reconstitution de guerre, d’images d’animation et d’images documentaires.  aVoir-aLire.co

Un documentaire ,  implacable et  subtil , résilience    Bande à part

Entretien avec Stefano Savona le  réalisateur  de Samouni Road  ( 8mn ) . Cliquez ici :

https://www.arte.tv/fr/videos/081907-016-A/samouni-road-rencontre-avec-stefano-savona/

Vendredi 29 novembre 18h  et  dimanche  1er décembre 17h30:

LES MISERABLES

Policier , drame  de Ladj Ly

Français; 1h42.; 2019.

5 prix et 9 nominations dans les festivals pour le film "Les Misérables".

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Stéphane, tout juste arrivé de Cherbourg, intègre la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil, dans le 93. Il va faire la rencontre de ses nouveaux coéquipiers, Chris et Gwada, deux "Bacqueux" d’expérience. Il découvre rapidement les tensions entre les différents groupes du quartier. Alors qu’ils se trouvent débordés lors d’une interpellation, un drone filme leurs moindres faits et gestes...
La critique :   Les Misérables s’impose avec une grande force autour de personnages incarnant des figures très crédibles dans un univers âpre où le respect est une valeur à double tranchant.  Cineuropa
Ladj Ly nous rappelle que Victor Hugo a écrit ses Misérables dans la ville de Montfermeil et la filiation que crée le réalisateur avec ce texte fondateur et symbole de la culture française s’avère particulièrement virtuose. Le  bleu Miroir
Lundi 2 décembre 20h30:
J’AI PERDU MON CORPS
Film d’animation de  Jérémy Clapin
France; 2019 ; 1h 21min .
Cristal du long métrage et Prix du public au festival du cinéma d'animation d'Annecy
A Paris, Naoufel tombe amoureux de Gabrielle. Un peu plus loin dans la ville, une main coupée s’échappe d’un labo, bien décidée à retrouver son corps. S’engage alors une cavale vertigineuse à travers la ville... Naoufel, la main, Gabrielle, tous trois retrouveront, d’une façon poétique et inattendue, le fil de leur histoire...
Le réalisateur : Jérémy Clapin est né en 1974 , il débute sa carrière comme graphiste et illustrateur pour la presse et l’édition. Il travaille ensuite dans la publicité et réalise plusieurs court-métrages dont Skhizein qui rencontre un vrai succès et se voit décerner de multiples prix . J'ai perdu mon corps est son premier long métrage.
La critique :  Le rendu numérique est parfait, doux et « senti » comme du dessin, l’animation d’une fluidité exemplaire, la mise en scène virtuose , avec ,en plus , la musique mélancolique de Dan Levy. AvoirAlire
J'ai perdu mon corps se joue des genres (romance, épouvante, drame...) et les mêle avec inventivité. Avec son attachant personnage qui entend "dribbler le destin", Jérémy Clapin livre une jolie leçon d'espoir, de reconstruction, le tout avec une bonne dose de poésie et une maîtrise remarquable. Un tel succès prouve que l’animation française a encore de beaux jours devant elle Le Bleu du miroir
 
Semaine du 4/12
Jeudi 5 décembre  20h30:
NE CROYEZ SURTOUT PAS QUE JE HURLE
Film de Frank Beauvais
France, 2019, 1h15min,
Janvier 2016. L'histoire amoureuse qui m'avait amené dans le village d'Alsace où je vis est terminée depuis six mois. A 45 ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle perspective d'avenir, en plein cœur d'une nature luxuriante dont la proximité ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. La France, encore sous le choc des attentats de novembre, est en état d'urgence.
Je me sens impuissant. Perdu, je visionne quatre à cinq films par jour. Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde.
Le réalisateur : Frank Beauvais  né dans les années 70 ,  réalise 9 courts métrages et participe comme consultant musical à une dizaine de long. Acteur notamment dans Suzanne de Katell Quillevéré. Ne croyez surtout pas que je hurle est là son premier long métrage.
La critique: « Ne croyez pas que je hurle réussit ainsi l’impensable : un autoportrait de cette drôle d’espèce qu’est le spectateur, qui n’existe et ne pense qu’à travers les œuvres des autres, que les images en circulation consolent de la bêtise et de l’hostilité du monde environnant. » Le Monde

Uniquement composé d’extraits de films les plus hétéroclites qui soient, un journal intime, douloureux, enragé : le pari fou est réussi. Télérama

Un film, et plus particulièrement ce qu’on appelle communément un « film d’auteur », est sans doute toujours un soliloque qui rêve de s’adresser à une foule immense. Voilà peut-être, en dernière instance, la vérité nue de ce beau film torturé.

Cahiers du Cinéma

Vendredi 6 décembre  18h  et  dimanche 8 décembre à  17h30:
LITTLE JOE
Thriller-Science fiction de Jessica Hausner

Autriche/Allemagne/France, 2019, 1h40

avec Emily Beecham (Prix d’interprétation au Festival de Cannes 2019)

Alice, phytogénéticienne chevronnée , a conçu une fleur très particulière, rouge vermillon , qui, si on en prend soin, si on lui parle régulièrement, diffuse un parfum qui peut son propriétaire heureux. Alice va enfreindre le règlement intérieur de sa société en offrant une de ces fleurs à son fils adolescent, Joe…

La réalisatrice:Collaboratrice de Michael Haneke, la réalisatrice aurtichienne (47 ans) issue d’une famille d’artistes, a présenté pour la 4ème fois son 5ème long-métrage à Cannes ; après Lovely Rita (2001), Hotel (2004), Lourdes (2009), Amour fou (2014), le cinéma de Jessica Hausner continue de décrire le désarroi et l’arbitraire, et d’interroger le rôle que chacun joue dans la société avec sa propre identité.

La critique : Jessica Hausner signe une mise en scène au scalpel qui plonge le spectateur dans une ambiance incertaine, aidée par la magnifique photographie de Martin Gschlacht et la musique expérimentale de Teiji Ito.  (Paris Match)

 
Lundi 9 décembre 20h30 – tarif unique 4,40 € ;   Cycle patrimoine avec Cinéphare :

TRAVAIL AU NOIR

de Jerzy Skolimovski   

Semaine du 11/12
 
Jeudi 12 décembre 20h30 – tarif unique 4,40 € :

LES MURS DE PAPIER

Documentaire de Olivier Cousin

Avec la participation de La Cimade , du CCFD-Terre Solidaire et le soutien de 290 contributeurs

France  Nov 2018 ; 1h18

Projection débat animée par  la Ligue des Droits de l'Homme,

En Présence du réalisateur Olivier Cousin

Une permanence de sans-papiers dans le quartier de Belleville à Paris, lieu protégé où se démêlent et se raccordent les fils des parcours de personnes migrantes. C’est le lieu où l’on s’attaque aux murs de papiers de la préfecture en détricotant obstinément les lois. C’est aussi un lieu chaleureux, de rencontres, de débats, une ruche humaine. Au fil des semaines, les jours d’ouvertures de la permanence, le film avance dans l’histoire des personnes migrantes. On y entend les récits tissés de vies en parallèle aux nôtres, en marge forcée d’une légalité qu’ils se battent pour obtenir et qui leur est tout aussi obstinément refusée.  Chaque histoire privée révèle l’histoire publique. Chaque situation met en miroir les droits universels : reconnaissance d’une identité, liberté de circulation, respect de la vie privée et de la dignité.

Le  Réalisateur :   Olivier Cousin : diplômé de l'Ecole Nationale de cinéma Louis Lumière, il a été chef opérateur sur de nombreux films, puis reporter à Canal+ de 2000 à 2002, il enchaîne ensuite les documentaires pratiquement au rythme d'un tous les deux ans, pour une apothéose avec "Un toit sur la tête" en 2015 et "Murs de papiers" en 2018. Il coproduit lui-même "Murs de Papiers" avec les Auteurs & Cies.

Critiques :

"Sans aucun artifice, le film montre la longue bataille que les travailleurs sans papiers doivent endurer jusqu'à leur éventuelle régularisation." L'autre quotidien

vendredi 13 décembre 18h et  dimanche 15 décembre  17h30:

GLORIA MUNDI

de Robert Guédiguian

Meilleure interprétation féminine pour Ariane Ascaride à la Mostra de Venise 2019.

Gloria Mundi   est le 21e long métrage de Robert Guédiguian.

Drame; France; 1h 47; 2019 .

Avec Ariane Ascaride , Jean Pierre Darroussin , Gérard Meylan ...

Synopsis :Daniel sort de prison et retourne à Marseille. Sylvie, son ex-femme, l’a prévenu qu’il était grand-père : leur fille Mathilda vient de donner naissance à une petite Gloria. Le temps a passé, chacun a fait ou refait sa vie… En venant à la rencontre du bébé, Daniel découvre une famille recomposée

La critique: Guédiguian n’a rien perdu de son mordant. Il observe la société actuelle avec un regard très critique, fustigeant l’égoïsme ambiant, l’intolérance et le manque de solidarité entre les individus, y compris au sein de la famille.... On y retrouve tous les éléments qui font l’essence du cinéma de Guédiguian. La constance thématique et géographique de ses récits, presque tous situés dans son quartier de l’Estaque, à Marseille, force le respect. Médiapart

 

Lundi 16 décembre 20h30 . Projection unique.

CAMILLE

Drame de Boris Lojkine,

France, Centrafrique, 2019, 1h30

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Jeune photojournaliste éprise d'idéal, Camille part en Centrafrique couvrir la guerre civile qui se prépare. Très vite, elle se passionne pour ce pays et sa jeunesse emportée par la tourmente. Désormais, son destin se jouera là-bas.

Le réalisateur : Boris Lojkine scénariste et acteur Français Réalisater  de documentaires, Ceux qui restent en 2001 et Les âmes errantes en 2005. Il réalise ensuite une première fiction, Hope, présentée à Cannes en 2014.Son film CAMILLE a été remarqué au dernier festival du film francophone d’Angoulême (Valois de l’actrice pour Nina Meurisse)

La critique : « Un récit sensible qui rend hommage à la photoreporter Camille Lepage, tuée en 2014 en Centrafrique, et sort de l’ombre un pays oublié des médias. » Télérama

« Un beau portrait de femme, qui est aussi un portrait de l'Afrique en fièvre » Le Dauphiné Libéré

 
 
Semaine du 18/12

Jeudi 19 décembre 20h30  et  dimanche 22 décembre  17h30:

 ADULTS IN THE ROOM

Drame , biopic de Costa Gavras

Français, Grec; 2H04; 2019

À 86 ans, Costa Gavras (« Z », « L’Aveu ») vient de réaliser son vingtième film. « Adults in the Room » (« des adultes dans la pièce ») est le récit d’une partie de la crise entre la Grèce et l’Europe, inspiré par le livre homonyme de Yanis Varoufakis, ministre grec des Finances entre janvier et juillet 2015.

Aujourd’hui, Costa Gavras se dit plus français que grec, ce qui ne l‘empêche pas de s’indigner du sort réservé à ses anciens compatriotes. Dans Adults in the Room, il raconte le combat de Yanis Varoufakis pendant plusieurs mois, pour tenter de renégocier l’énorme dette grecque avec les institutions européennes. ( France Culture )

Vendredi  20  décembre 18h  et lundi 21 décembre  20h30 :

ET PUIS NOUS DANSERONS

De Levan Akin

Drame Romance;  Suède,  Géorgie,  France;  1h50mn;  2019.

Merab s’entraîne depuis son plus jeune âge dans le cadre de l’Ensemble National Géorgien avec sa partenaire de danse, Mary. Son monde est brusquement bouleversé lorsque le charismatique Irakli arrive et devient son plus fort rival et son plus grand désir.

De parents géorgiens, Levan Akin est né en Suède où il a toujours vécu. Après avoir réalisé plusieurs séries télévisées dont Real Humans (2012-2014) et un long-métrage, The Circle, chapitre I : les élues (2016), il sort aujourd’hui son deuxième film, Et puis nous danserons, histoire d’amour entre deux garçons au sein du traditionnel Ensemble national de danse géorgien.

Les critiques : Un film sur la naissance d'une passion et l'envie de liberté. A voir sans tarder. (Sens critique)

Ce film nous fait découvrir la Géorgie, sa beauté et sa rudesse, La jeunesse Géorgienne, resplendissante de grâce et de désir (Télérama)

Semaine du 25/12
 

Jeudi 26 décembre  20h30   et  dimanche 29 décembre 17h30 :

IT MUST BE HEAVEN 

Comédie de Eila Suleiman

Mention spéciale du Jury à Cannes 2019

Palestine, France , Quatar…, 2019, 1h37

Eila Suleiman fuit la Palestine à la recherche d'une nouvelle terre d'accueil, avant de réaliser que son pays d'origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d'une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l'absurde. Aussi loin qu'il voyage, de Paris à New York, quelque chose lui rappelle sa patrie...un conte burlesque.

Le réalisateur . Au coeur des films d’Eila Suleiman,réalisateur palestinien, se trouve son propre personnage:Chronique d’une disparition (1996), sorte de journal politique à Jérusalem, Intervention divine (2002), chronique d’amour et de douleur au tour du conflit israélo-palestinien, Le temps qu’il reste (2009), portrait de la vie quotidienne des Palestiniens. Son cinéma nous force, à chaque film, à déplacer notre regard sur le monde.

La critique:A la répression de l’ordre économique , politique et culturel mondial, Eila Suleiman oppose la poésie et l’humour, comme suspension du temps, comme suspension d’espaces de douceur. (Massoumeh Lahidji, traductrice)

Vendredi 27 décembre 18h et  lundi 30 décembre

SYMPATHIE POUR LE DIABLE

Drame, Guerre de Guillaume de Fontenay

Français, 2019, 1h40mn

Grand Prix, Prix du Jury Jeunes, Prix du Public, Prix d'Interprétation Masculine, Festival international du film de Saint-Jean-de-Luz 2019

Prix du Public, Prix de la Critique, Prix d'Interprétation Masculine, Prix d'Interprétation Féminine, Waterloo Festival 2019

Sarajevo, novembre 92, sept mois après le début du siège. Le reporter de guerre Paul Marchand nous plonge dans les entrailles d’un conflit fratricide, sous le regard impassible de la communauté internationale. Entre son objectivité journalistique, le sentiment d’impuissance et un certain sens du devoir face à l’horreur, il prendra parti.

Avis Chloro : 27 ans après le conflit en Bosnie, c’est un retour sur les évènements grâce à l’adaptation du roman autobiographique de Paul Marchand. C’est un portrait sans complaisance de ce reporter de guerre qui passera près de 2 ans au cœur du siège de Sarajevo. Il basculera du côté des opprimés avec un esprit provocateur, il ira même jusqu’à inscrire sur sa voiture « Morituri te saluant » et « don’t waste your bullet i’m immortal » à destination des snippers embusqués.

 



01/11/2019
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