Les films de septembre 2016
Vendredi 2 septembre 18h , lundi 5 et mardi 6 septembre 20h30:
TONI ERDMANN de Maren Ade . Allemand ; 2h.
Sélection officielle à Cannes en mai 2016.
Quand Ines, femme d’affaire d’une grande société allemande basée à Bucarest, voit son père débarquer sans prévenir, elle ne cache pas son exaspération. Sa vie parfaitement organisée ne souffre pas le moindre désordre mais lorsque son père lui pose la question « es-tu heureuse? », son incapacité à répondre est le début d'un bouleversement profond. Ce père encombrant et dont elle a honte fait tout pour l'aider à retrouver un sens à sa vie en s’inventant un personnage : le facétieux Toni Erdmann…
La critique :
Mêlant critique sociale et chronique intimiste, portrait psychologique et récit burlesque, Maren Ande réussit un petit bijou de sensibilité qui marque un renouveau du cinéma allemand.....
Ce récit de la reconquête d’un amour filial est un petit bijou d’émotion contenue et de burlesque décalé.... A Voir à Lire
Le court de la semaine :UNE POIGNEE DE MAINS HISTORIQUE de Aurelien Laplace
France, 2016, Fiction, Couleur, Français. 03'10
Synopsis : À Washington, le 13 Septembre 1993, l'histoire est en marche ! Jusqu'à ce qu'un quiproquo surgisse.
Vendredi 9 septembre 18h ; lundi 12 et mardi 13 septembre 20h30:
L’ECONOMIE DU COUPLE de Joachim Lafosse
Sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2016
Après 15 ans de vie commune, Marie et Boris se séparent. Or, c'est elle qui a acheté la maison dans laquelle ils vivent avec leurs deux enfants, mais c'est lui qui l'a entièrement rénovée. A présent, ils sont obligés d'y cohabiter, Boris n'ayant pas les moyens de se reloger. A l'heure des comptes, aucun des deux ne veut lâcher sur ce qu'il juge avoir apporté.
La critique : dans L’Économie du couple le cinéaste oscille, avec brio, entre Maurice Pialat et Qui a peur de Virginia Woolf ?… (Télérama );
Le réalisateur belge est en état de grâce. (Le soir)
Joachim Lafosse se lance dans une comédie menée avec virtuosité et riche d’une famille de comédiens épatants. A Voir à Lire
Le réalisateur : Né en 1975 Joachim Lafosse, cinéaste belge, a obtenu le Prix du Meilleur court métrage au Festival de Namur pour son film de fin d'études. Il a réalisé 9 films dont Nue Propriété, un drame familial présenté à la Mostra de Venise 2006 et , A perdre la raison, un drame retranscrivant une histoire vraie dans laquelle une mère de famille assassine ses enfants. Deux films appréciés par le public, la critique et programmés par Chlorofilm ….
Le court de la semaine :RHAPSODY de Constance Meyer
France, 2015, Fiction, Couleur, Français. - 15'20
Un sexagénaire solitaire vit dans un petit appartement au dernier étage d'une tour. Tous les jours, une jeune femme lui confie son bébé, Teo. Un lien naturel et insolite unit ces deux êtres, l'un massif et robuste, l'autre petit et délicat.
L’interprétation : Bérénice Bejo (Marie ) ; Cédric Kahn ( Boris) ; Marthe Keller (Christine )
Vendredi 16 septembre 18h et mardi 20 septembre 20h30:
MIMOSAS, LA VOIE DE L’ATLAS de Oliver Saxe . 1h33;
Une caravane accompagne un cheik âgé et mourant à travers le Haut Atlas marocain. Sa dernière volonté est d'être enterré à côté de ses proches. Mais la mort n'attend pas. Les caravaniers, craignant la montagne, refusent de continuer à porter le cadavre. Said et Ahmed, deux voyous voyageant avec la caravane, disent connaître la route et qu'ils mèneront le corps à destination. Dans un monde parallèle, Shakib est désigné pour aller dans la montagne avec une mission : aider les caravaniers de fortune.
La critique : les plus beaux plans de 2016 ! Chemin de croix en 3 temps islamiques. Une beauté résistante à l'horreur du réel. Le conte de deux paumés contraints d'aller porter un cheikh à son tombeau. Fabuleux à tout point de vue. Sens Critique .
Lundi 19 septembre 20h30
RESTER VERTICAL de Alain Guiraudie . France ; 1h40.
Sélection officielle à Cannes 2016.
Léo est à la recherche du loup sur un grand causse de Lozère lorsqu’il rencontre une bergère, Marie. Quelques mois plus tard, ils ont un enfant. En proie au baby blues, et sans aucune confiance en Léo qui s’en va et puis revient sans prévenir, elle les abandonne tous les deux.
Léo se retrouve alors avec un bébé sur les bras. C’est compliqué mais au fond, il aime bien ça. Et pendant ce temps, il ne travaille pas beaucoup, il sombre peu à peu dans la misère. C’est la déchéance sociale qui le ramène vers les causses de Lozère et vers le loup.
La critique : Par débordements poétiques, Alain Guiraudie donne à penser un cinéma fait de dérèglements jouissifs. Où l’érotisme, la politique et notre société convergent en un grand big bang radical et licencieux. Superbe et touchant.
Le court de la semaine :SUR LE TOIT de Damià Serra Cauchetiez
Espagne, 2015, Fiction, Couleur, Espagnol (VOST). - 11'15
C'est l'été. Adrián et sa bande grimpent chaque après-midi sur le toit afin d'espionner une jeune femme dénudée qui prend le soleil. Mais cette journée ne sera pas comme les autres...
Vendredi 23 septembre 18h ; lundi 26 et mardi 27 septembre 20h30 :
DIVINES de Houda Beniamina
Caméra d’or à Cannes 2016 .
Dans un ghetto où se côtoient trafics et religion, Dounia a soif de pouvoir et de réussite. Soutenue par Maimouna, sa meilleure amie, elle décide de suivre les traces de Rebecca, une dealeuse respectée. Sa rencontre avec Djigui, un jeune danseur troublant de sensualité, va bouleverser son quotidien.
La réalisatrice : Houda Benyamina naît et grandit à Viry-Chatillon. Après un parcours scolaire difficile et un CAP en coiffure, elle prend goût à la littérature et au cinéma, passe le baccalauréat L et est formée comme comédienne à l'école régionale d'acteurs de Cannes. Elle réalise neuf courts-métrages, et le moyen-métrage Sur la route du paradis primés dans différents festivals. Elle participe à la création, avec Eiji Ieno, de l’association 1 000 Visages, pour l’accès à la culture dans les banlieues, et pour un métissage des milieux artistiques. Divines.
La critique : « … Benyamina est une cinéaste inventive et esthète qui sait poser un cadre, magnifier ses personnages en galère, rythmer une séquence, alterner les moments contemplatifs entre les séquences mitraillettes. Et les comédiennes, pffff, tellement de la bombe qu’on ne trouve plus les mots… Divines est divin, l’une des grandes (si ce n’est LA) révélation du festival de Cannes... » Les Inrocks
Le court de la semaine :A DOMICILE de Bojina Panayotova
France, 2009, Fiction, Couleur, Sans dialogue.16/9 - 08'44 -
Pas si facile pour Vincent de parler à son père. Même sur un terrain de rugby...
Vendredi 30 septembre et mardi 4 septembre 20h30 :
LE FILS DE JEAN de Philippe Lioret
À trente-trois ans, Mathieu ne sait pas qui est son père. Un matin, un appel téléphonique lui apprend que celui-ci était canadien et qu'il vient de mourir. Découvrant aussi qu’il a deux frères, Mathieu décide d'aller à l'enterrement pour les rencontrer. Mais, à Montréal, personne n'a connaissance de son existence ni ne semble vouloir la connaître…
La critique : Après le poignant Je vais bien, ne t’en fais pas suivi du social Welcome,
Philippe Lioret explore une nouvelle fois les secrets familiaux.....
Lundi 3/10 20h30 ( cycle patrimoine avec Cinéphare )
LA BELLE EQUIPE de Julien Duvivier
Cinq ouvriers chômeurs parisiens, Jean, Charles, Raymond, Jacques et Mario, un étranger menacé d'expulsion, gagnent le gros lot de la loterie nationale. Jean a l'idée de placer cet argent en commun, dans l'achat d'un vieux lavoir de banlieue en ruine, qu'ils transformeront en riante guinguette dont ils seront les copropriétaires. Ils s'attellent à la besogne avec confiance. Mais la solidarité du groupe est fragile... Le destin s'acharne sur eux. Bientôt, il ne reste plus de la joyeuse équipe que Charles et Jean qui sont amoureux de la même femme, Gina….
LA BELLE EQUIPE, voilà un terme qui correspond parfaitement au casting du film. Encore
une fois bien entouré, le cinéaste français retrouve donc Jean Gabin, mais également les grands Charles Vanel , Raymond Aimos et Viviane Romance ...
LA BELLE EQUIPE est affaire d’écriture, d’ambiance, et de direction d’acteur. Un film aussi agréable sur la France d’avant-guerre...
LA BELLE EQUIPE un film rentré dans l’histoire , à voir ou à revoir au cinéma !
Le court de la semaine : A DOMICILE de Bojina Panayotova
France, 2009, Fiction, Couleur, Sans dialogue.- 08'44 -
Pas si facile pour Vincent de parler à son père. Même sur un terrain de rugby...
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