Lundi 4 et Mardi 5 janvier à 20h30
BELIERS de Grimur Hàkonarson . 1h32; Islandais : 2015.
Film primé à Un Certain Regard au Festival de Cannes 2015
Dans une vallée isolée d’Islande, deux frères qui ne se parlent plus depuis quarante ans vont devoir s’unir pour sauver ce qu’ils ont de plus précieux : leurs béliers.
La critique : Bonne pioche pour démarrer 2016 ! Catégorie feel good movie, solidaire et réconciliateur. Genre qui fait du bien . La Voix du Nord
Il n’en faut pas plus au réalisateur islandais de ce premier film justement primé à Un certain regard pour poser les bases d’un drame puissant, qui commence comme une comédie grinçante, mais change de registre et ménage des surprises constamment sur un rythme posé mais inéluctable. Première
Vendredi 8 janvier à 18h, Lundi 11 et Mardi 12 janvier à 20h30
L’IDIOT deYuri Bykov . 1h52; Russie .
Dima est un jeune plombier qui doit gérer les canalisations des logements sociaux d’un quartier d’une petite ville de Russie. Un soir, lors d’une inspection de routine, il découvre une énorme fissure qui court le long des façades de l’immeuble. Selon ses calculs, le bâtiment est sur le point de s’effondrer et d’ensevelir les 800 locataires qui y vivent. Une course contre la montre va s’engager…
La critique : Voilà un film dont la force secoue, qui oblige à penser ce qui constitue notre humanité, une parabole qui est certes un réquisitoire implacable contre la corruption en Russie, mais constitue aussi une réflexion universelle sur le courage et la lâcheté, le combat et le renoncement, la différence entre vivre et survivre. Positif
Fantastique illustration de la décadence, L’idiot ! s’extirpe des cendres d’un empire et pose la première pierre d’un nouveau cinéma russe. aVoir-aLire.com
Vendredi 15 janvier 18h et Lundi 18 à 20h30
L’ETREINTE DU SERPENT de Ciro Guerra. 2H05; Argentin/colombien/ Vénézuelien . 2015.
Prix "Art Cinema Award"
Karamakate, un chaman amazonien puissant, dernier survivant de son peuple, vit isolé dans la jungle. Des années de solitude ont fait de lui un chullachaqui, un humain dépourvu de souvenirs et d’émotions. Sa vie est bouleversée par l’arrivée d’Evans, un ethnobotaniste américain à la recherche de la yakruna, une plante sacrée très puissante . Ils entreprennent ensemble un voyage jusqu’au cœur de la forêt Amazonienne ......
La critique : une vraie splendeur visuelle, avec ce profond noir et blanc qui donne au fleuve des allures de miroir noir. Film de culte
Mardi 19 janvier à 20h30 dans le cadre du Festival Taol Kurun
Ronan Hirrien présente deux de ses films réalisés en 2015.
Le premier Un eured e Breizh (un mariage en Bretagne, ) . Film ( 52mn ) émouvant, dont le sujet est une histoire d'amour vécue en breton, entre deux hommes qui ont une cinquantaine d'années. Enseignants, chanteurs, actifs dans le Centre Bretagne pour le développement de la danse, du chant, et de la convivialité, ils racontent simplement le regard des autres et de leurs familles.
Le deuxième « Haiku, en un tenn-alan ar bed » parle du haiku, le plus petit poème du monde, que de nombreux Bretons écrivent. Quimperlé étant la capitale du haiku, quoi de plus normal que l'on y retrouve de nombreux Quimperlois ?
Ronan Hirrien, Journaliste, Réalisateur de documentaires en Français et en Breton, c’est « une caméra pour observer le monde , pour tenter de dénouer les fils, pour essayer de comprendre , pour faire communauté … ».
Un échange avec le réalisateur aura lieu après la séance .
Vendredi 22 janvier à 18h et Mardi 26 à 20h30
A PEINE J’OUVRE LES YEUX de Leyla Bouzid ; 1h42; Français , Tunisien ; Belge ; Emirats
- PRIX DU PUBLIC à la 72EME MOSTRA DE VENISE, au FESTIVAL DU FILM DE BASTIA 2015 – PRIX LABEL EUROPA CINEMAS
- BAYARD D’OR DU MEILLEUR FILM EUROPEEN au festival du film francophone de Namur 2015–
- PRIX DU PUBLIC – PRIX DU JURY – et PRIX DE LA MEILLEURE INTREPRETATION FEMININE au festival du film de St Jean de Luz
Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah 18 ans passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin… mais elle ne voit pas les choses de la même manière. Elle chante au sein d¹un groupe de rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits...
La critique :
Lundi 25 janvier à 20h30
WALKABOUT de de Nicolas Roeg . 1h40; Britannique /Australien .
Présenté avec Cinéphare ( cycle répertoire )
Deux adolescents Australiens, un frère et une sœur, se retrouvent abandonnés dans le bush. Survivant tant bien que mal dans le désert hostile, ils rencontrent un jeune Aborigène en plein « walkabout », une errance initiatique rituelle ...
Vendredi 29 janvier 21 h : séance exceptionnelle en présence de la réalisatrice .
PAULINE S'ARRACHE de Emilie Brisavoine ; France ; 1h28 .
Pauline, 15 ans, est la seule de la fratrie à vivre encore avec ses parents. Entre sa mère, une ancienne reine de la nuit, et son père qui se travestit, son quotidien est explosif. Pauline est filmée pendant deux ans par sa demi-soeur Emilie, qui mélange des archives familiales et des images prises sur le vif... On y découvre une jeune fille pleine de vie, parfois agaçante mais au charme désopilant, très amoureuse d'un musicien. Pendant les deux années où la caméra la suit se joue une question fondamentale : quand et comment devient-on adulte ? Quel est le bon moment pour quitter le giron familial, pour «s'arracher»...
La critique : Un home-movie bouillonnant (...) Toute la force de Pauline s'arrache tient dans un travail de tension autour de la présence même de la caméra, tension de ce que l'on a le droit, ou non, de filmer. Les Inrockuptibles
Un petit bijou intimiste aux perspectives immenses (...) L'intelligence du film d'Emilie Brisavoine, qui ne triche jamais tout en restant pudique, vient de sa façon de parcourir avec les siens une trajectoire singulière et universelle. Sud Ouest ( Sophie Avon .)