Mardi:Je n'entre pas dans la salle ce soir, à quoi sert de débattre avec un personnage si arrogant et sûr de lui?
Analyse et citations
Jean-Louis 23/02/2015:
RomainGoupil L'arrogance et le mépris
Au dessus du peuple en 68 (dirigeant de l'avant-garde), toujours supérieur et donneur de leçons aujourd'hui, revendiquant l'arrogance et le mépris pour ces "milliers de crétins" qu'il emmerde.
Il reprend le discours de l'assistanat, des droits sociaux
comme privilèges d'un autre âge, fait l'éloge de la
précarité...discours de droite libérale dure.
Un membre de la Jet set du showbiz parisien qui voudrait
"faire peuple" et qui méprise "les gens":
"Les gens ont peur de tout, de l'avenir, de manquer, des autres, mais que
veulent-ils à la fin ? Que tout le monde soit fonctionnaire ?
Ça me dépasse. Précaire est un statut out à fait enviable, qui oblige à inventer, à se bouger le cul, à changer?"
Citations contextualisées plus bas:
-"des milliers de crétins sont descendus dans la rue"
-"Les intermittents m?énervent au-delà de tout"
-"beaucoup de Français qui prennent leurs droits pour des dus"
- "tu vas pas dans les grands restaurants mais ceux qui ont
de l?argent t?invitent "
- "Le « non » de ces crétins de Français à la Constitution
européenne"
- "j'emmerde ceux que le terme effraie".
(Toutes les citations proviennent de l'article de Télérama "Je me sens libéral-libertaire, et j?emmerde ceux que le terme effraie?, (Romain Goupil) du 08/02/ 2015 sauf article du Monde ci-dessous)
Fasciné par les puissants et le pouvoir, il en fait partie, il est
grand stratège: le "nous" est très parlant dans:
« Saddamdoit partir, de gré ou de force ! « Saddam Hussein n'est sans doute pas le seul dictateur, mais lui, au moins, nousavons la possibilité de le mettre hors d'état de nuire en soutenant la pression des
forces anglo-américaines aux frontières de l'Irak.
D'atermoiements en tergiversations, plus on attend, plus il en coûte aux populations irakiennes, plus l'ONU se déconsidère.[...]
Il serait calamiteux que Paris, par gloriole et entêtement, aille au veto, au risque de casser la solidarité occidentale et d'ébranler un peu plus
l'Europe (laquelle, rappelons-le, ne se réduit pas au seul axe
Paris-Berlin).
Que Saddam parte, de gré ou de force ! Les Irakiens, Kurdes, chiites mais aussi bien sunnites respireront plus librement et les peuples de la
région en seront soulagés.
Après Milosevic les Balkans ne sont pas le paradis, mais il y règne davantage de paix et moins de dictature. L'après-Saddam ne sera pas
rose, mais moins noir que trente années de tyrannie,
d'exécutions sommaires et de guerre. »
( Tribune dans Le Monde du 4 mars 2003, cosignée par Pascal Bruckner
et André Glucksmann)
Il est prêt à donner des leçons aux américains même... pense
pouvoir peser, et joue allègrement avec la vie de millions de personnes:
Télérama:regrettez-vous vos déclarations va-t-en-guerre sur l'Irak de
Saddam, par exemple ?
"Non pas du tout. Je ne comprends toujours pas pourquoi je n'ai pas été suivi sur la guerre en Irak. Saddam Hussein défiait toutes les lois
internationales, le peuple irakien était pour une intervention
et il ne fallait pas bouger? Résultat, la France a mis son
veto, des milliers de crétins sont descendus dans la rue pour traiter Bush et Blair de criminels de guerre tandis que Saddam gazait les
Kurdes, les Américains y sont llés seuls et on voit ce que ça a donné. Il ne fallait pas les laisser faire."
"Les intermittents ?énervent au-delà de tout. Le mec qui bosse dans une usine, lui, il n?a pas six mois pour se demander si oui ou non il va aller bosser le matin. Je ne vois pas pourquoi ceux qui font du jonglage ou crachent du feu devraient être indemnisés par l?ensemble de la population au nom de l?art ! C?est un privilège dément."
Alors là, ne pas faire la différence entre le salariat et les cachets ponctuels, c'est sûr, il n'a jamais eu de problèmes de fin de mois ou de congé de maternité. Le "mecquibossedansune usine", il n'a pas dû en rencontrer beaucoup pour en faire l'étalon du statu social. Au fait M. Goupil, où habitez vous? qui
fréquentez-vous?
Télérama: Et vous, de quoi avez-vous vécu toutes ces années ?
J?ai toujours vécu de mon boulot. Le salaire médian en France est
de 1 900 euros, et bien, je me suis débrouillé bon an mal an pour
arriver à ça. Je n?ai pas besoin de plus. T?as pas un truc
fastueux, tu vas pas dans les grands restaurants mais ceux qui ont de l?argent t?invitent ! Pourquoi accumuler du fric ?
"Plus généralement, je suis révolté par l'inconscience de beaucoup de Français qui prennent leurs droits pour es dus. Les Français ne sont pas de sang-bleu, aucun Dieu n'a décrété que la France serait un pays libre de toute éternité ! Il faut faire en sorte que nos privilèges se gagnent? Après, quand je
vois des mômes brandir des pancartes : « Pas touche à ma
retraite ! », ça me consterne."
"Je me sens libéral-libertaire. Libéral au sens « libéral politique » et j'emmerde ceux que le terme effraie."
Télérama: Quelle crise?
"Une crise du système ? Tant mieux ! La France est un pays très
riche dont la richesse est mal répartie, c'est tout. Une
réflexion sur une redistribution est urgente mais elle
nécessite de casser les clientélismes, les prés carrés et de
déterminer les vrais besoins. Mener cette politique, ce serait
porter une vision à long terme."
Où sont les raisons d'espérer alors ?
"Dans l'Europe ! La seule utopie concrète valable pour les jeunes
générations, c'est la construction des Etats-Unis d'Europe, à
trente ou trente-cinq pays membres, dont la Turquie,
évidemment. Celle-là même contre laquelle se sont coalisés les
Mélenchon, Fabius et consorts au moment du référendum sur le
traité constitutionnel européen.
Le non » de ces crétins de Français à la Constitution européenne, qui constituait une avancée décisive sur le travail des enfants, l'homophobie, la torture,
est d'ailleurs le truc le plus terrifiant qui me soit arrivé
dans ma vie de militant. Tout ce qu'on en a retenu, c'est le
plombier polonais?"
Jean-Louis-lemousse