Les titres des films Chloro de novembre 2018
Vendredi 2 novembre 18h et lundi 5 novembre 20h30 :
O GRANDE CIRCO MISTICO
Mardi 6 novembre 20h30:
ZAMA Drame, Historique de Lucrecia Martel
argentin, brésilien, espagnol, dominicain , mexicain portugais, néerlandais, suisse, américain, libanais; 1h57; 2018.
Fin du XVIIIème siècle, dans une colonie d’Amérique latine, le juge don Diego de Zama espère une lettre du vice roi du Río de la Plata signifant sa mutation pour Buenos Aires. Souffrant de l’éloignement et du manque de reconnaissance, il perd patience et, pour se libérer de son attente, se lance à la poursuite d’un mystérieux bandit.
La critique : Une fresque enchanteresse sur les terres latino-américaines de la fin du XVIIIe. Un périple, une évasion, une hallucination. Bande à part
La dernière demie-heure, démente, atteint des sommets psychédéliques qui rappellent la fin d’Apocalypse Now, Dead Man ou Jauja. C’est dire où se situe aujourd’hui le cinéma de Lucrecia Martel. Cahiers du Cinéma
L’aventure du récit se double aussi d’une aventure des sens, que la mise en scène magistrale et constamment surprenante de Lucrecia Martel parvient à faire éprouver au spectateur, de la première à la dernière minute du film. Libération
- AMIN Drame de Philippe Faucon
France ; 2018 ; 1h31.
Avec Moustapha Mbengue, Emmanuelle Devos, Marème N'Diaye …
Amin est venu du Sénégal pour travailler en France, il y a neuf ans. Il a laissé au pays sa femme Aïcha et leurs trois enfants. En France, Amin n’a d’autre vie que son travail, d’autres amis que les hommes qui résident au foyer.
Aïcha ne voit son mari qu’une à deux fois par an. Elle accepte cette situation comme une nécessité de fait : l’argent qu’Amin envoie au Sénégal fait vivre plusieurs personnes.
Un jour, en France, Amin rencontre Gabrielle et une liaison se noue. …
La critique : Entre Europe et Afrique, un voyage poignant sur la solitude et le déracinement en compagnie d’un duo de comédiens à la justesse émouvante. aVoir-aLire.com
Nul angélisme dans ce cinéma qui regarde vers le haut, mais une noblesse nourrie d’humanité. Sud Ouest
Plus pessimiste que "Fatima", "Amin" dresse un constat des souffrances contemporaines (solitude, précarité, soumission au patronat, déracinement) aussi juste qu’alarmant. Les Inrockuptibles
Le réalisateur : né au Maroc en 1958 , titulaire d'une maîtrise de Lettres, Philippe Faucon, dans son premier long métrage, L'Amour (1990), évoque le quotidien de jeunes banlieusards ( Prix de la section Perspectives du cinéma français à Cannes 1990). Suivront en 1993 Sabine, montrant la descente aux enfers d'une mère séropositive. ; en 1995 Muriel fait le désespoir de ses parents, qui aborde, le thème de l'homosexualité. ; en 2000 Samia qui relate le combat d'une ado d'origine maghrébine éprise de liberté; en 2005 il revient sur la guerre d'Algérie avec La Trahison ; en 2007, il signe Dans la vie, sur la rencontre entre une femme arabe et une femme juive ; en 2009, avec La Désintégration, où il s'attaque à un sujet sensible, le terrorisme ; en 2015 Fatima , programmé, comme la plupart des films de Faucon, par Chlorofilm.
Lundi 12 novembre 20h30 , dans le cadre des manifestations du centenaire de la fin de la guerre 14/18 organisée par la Mairie de Quimperlé . (4,40€ l'entrée )
- LES CROIX DE BOIS . Guerre, historique ;
de Raymond Bernard Version restaurée ; (1h 46min)
Avec Pierre Blanchar, Gabriel Gabrio, Charles Vanel ...
Dans la ferveur et l’exaltation du début de la guerre, Demachy, encore étudiant, répond à l’appel sous les drapeaux. Il rencontre Sulphart, Bréval, Bouffioux et les autres, autrefois ouvrier, boulanger, cuisinier, désormais unis sous le nom de soldat. Ensemble, ils vont rire, ensemble ils vont se battre, ensemble ils vont perdre espoir, noyés sous une tempête de feu, d’acier et d’absurdité. Dans la brume des tranchées défigurées par les canons, les soldats font face à la cruauté de la vie quotidienne, l’attente du courrier qui déchire les coeurs, la terreur des mines cachées, les camarades qui tombent. Tandis que fleurissent les croix de bois sur les tombeaux à ciel ouvert, Demachy finit par perdre ses idéaux.
Les Croix de bois, chef-d'oeuvre de Roland Dorgelès, engagé volontaire, est un témoignage exceptionnel sur la Grande Guerre.
Avec un réalisme parfois terrible mais toujours d'une généreuse humanité, la vie des tranchées nous est décrite dans toute son horreur et aussi bouffonnerie, son quotidien et ses moments.
Vendredi 16 novembre 18h et mardi 20 novembre 20h30 :
- EN LIBERTE ! film français de Pierre Salvadori avec notamment Adèle Haenel, Vincent Elbaz et Pio Marmaï . 2018 ; 1h48 .
Yvonne (Adèle Haenel), jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi (Vincent Elbaz), héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine (Pio Marmaï), injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.
Depuis quelques films, Pierre Salvadori nous habitue à des comédies fines et gracieuses.Adepte de la comédie acide et décalée (Cible émouvante; Les Apprentis…) . Rappelons aussi Dans la cour (2014) avec Gustave Kervern, en concierge d’immeuble, et Catherine Deneuve, en résidente retraitée. Avec En liberté !, on reste dans le registre de la comédie basée sur des rencontres. Néanmoins, le réalisateur va apporter encore plus d’originalité à son style. Jamais celui-ci n’aura été autant dans le burlesque.
Lundi 19 novembre 20h30 :
- LA TENDRE INDIFFERENCE du Monde
Vendredi 23 novembre 18h et lundi 26 novembre 20h30 :
COLD WAR
Mardi 27 novembre 20h30 ( 4€ l'entrée )
Dans le cadre du Mois du Doc en Finistère, proposé par Daoulagad Breizh
OLTREMARE (colonies fascistes)
Un film de Loredana Bianconi, en sa présence
Belgique, France, Italie | 2017 | 1h23
Dans l’Italie fasciste des années 30, le petit village de Borgo voit une partie de ses habitants, poussés par la misère ou l’esprit d’aventure, émigrer dans les colonies de "L’Empire Italien d’Afrique". Ils s’en vont chercher l’Eldorado que la propagande fasciste leur a promis. Leur rêve se brise après quelques années seulement. La guerre et la chute du régime entraînent la perte des Colonies, les obligeant à revenir à Borgo, après avoir tout perdu. Cette épopée nous est dévoilée par les mots, les mémoires écrites et les centaines de photos de quelques témoins. L’histoire se déploie dans un parcours intime qui nous révèle une parole longtemps tue.
Une aventure coloniale vue de l’intérieur.
La réalisatrice Loredana Bianconi, philosophe de formation et documentariste, questionne par ses films les résistances, le choix de la violence, les migrations.
Filmographie : 1989, La Mina (long métrage de fiction) ; 1992, Avec de l’Italie qui descendrait l’Escaut ; 1994, Comme un air de retour (long métrage de fiction) ; 1997, Do you remember revolution? ; 1999, Le Temps des réfugiés – Marie et Chantal, par exemple ; 2004, Devenir ; 2005, La Vie autrement ; 2008, Ce n’est qu’un début, Anne Morelli ; 2009, In Albania.
Projection sera suivie d'un échange avec la réalisatrice.
Vendredi 30 novembre 18h et mardi 4 décembre 20h30 :
- LE GRAND BAL
Documentaire, Musical de Laetitia Carton
France ; 1h39
C'est l'histoire d'un bal. D'un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin de campagne française. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse.
La critique : Comment ne pas tomber sous le charme du Grand bal, un documentaire si fermement convaincu de la bonté de son sujet et si clair et précis dans son expression en termes filmiques ? C’est une formidable bouffée d’air frais, une invitation irrésistible à la danse … Critique Film fr
Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse. Première
La réalisatrice : Née en 1974 à Vichy a étudié les Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, Elle rencontre le documentaire de création lors d’un post-diplôme à l’école d’art de Lyon et suit le master de réalisation documentaire à l’ Université de Grenoble.
Voici l’essentiel de sa filmographie : J’avancerai vers toi avec les yeux d’un Sourd ( 2016)
Edmond , un portrait de l’artiste Baudoin, Grand prix Festival Traces de vies 2014.
La Pieuvre, (2010) Prix du jury et prix du public au festival «A nous de voir», Oullins.
D’un chagrin j’ai fait un repos (2005 ) . Prix des Formations audiovisuelles au festival Traces de vies de Clermont-Ferrand.
Lundi 3 décembre 20h30 :
- PERSONA de Ingmar Bergman . Dans le cadre du Cycle Patrimoine avec Cinéphare.
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