la vie de Chlorofilm

la vie de Chlorofilm

Les titres des films Chloro de novembre 2018

 

 

Vendredi  2 novembre  18h et lundi 5 novembre 20h30  :

O GRANDE CIRCO MISTICO   

Comédie dramatique de Carlos Diegues
Brésilien, Portugais, Français (1h 34min)
Si les interprètes brésiliens et portugais (tous brillants) restent inconnus chez nous, c’est une surprise  de croiser dans le casting  les Français Vincent Cassel et Catherine Mouchet, dans des rôles très  éloignés de leurs habituelles compositions.   Un siècle de vie d’un cirque au Brésil, à travers plusieurs générations d’artistes audacieux, talentueux,   passionnés, magiques et décadents.
De l’inauguration en 1910 jusqu’à nos jours, les spectateurs suivent, avec l’aide de Célavi, le maître de  cérémonie, les aventures et les amours de la famille Kieps, de leur apogée à leur décadence, jusqu’à la  surprise finale.
Le Réalisateur Carlos Diegues  , Brésilien , nè en 1940 est un réalisateur brésilien est un des cinéastes  les plus connus du mouvement du Cinema Novo . Ses deux films les plus connus, Xica da  Silva (1976) et Bye Bye Brésil (1980) dénotaient un sens artistique aigu tout autant qu’une volonté de   s’ancrer dans un cinéma populaire accessible à tous.
La critique  « Un conte baroque et enchanteur qui, en dépit de certaines outrances, séduit par   un imaginaire visuel plein de poésie. » La  Croix
« Un récit visionnaire attachant qui confirme  l’imagination foisonnante d’un cinéaste brésilien qui n’a pas dit son dernier mot. » aVoir-aLire.com
« Avec une histoire baroque, entre Fellini et surréalisme latino-américain, Carlos Diegues  marque son grand retour. » Le Figaro

 

Mardi 6  novembre 20h30:

ZAMA   Drame,   Historique  de

argentin brésilien espagnol,  dominicain ,     mexicain   portugais, néerlandais suisse,  américain,  libanais;  1h57;  2018.

Fin du XVIIIème siècle, dans une colonie d’Amérique latine, le juge don   Diego de Zama espère une lettre du vice roi du Río de la Plata signifant   sa mutation pour Buenos Aires. Souffrant de l’éloignement et du manque de reconnaissance, il perd patience et, pour se libérer de son attente, se lance à la poursuite d’un mystérieux bandit.

La  critique :   Une fresque enchanteresse sur les terres latino-américaines de la fin du XVIIIe. Un périple, une évasion, une hallucination.   Bande à part    

La dernière demie-heure, démente, atteint des sommets psychédéliques qui rappellent la fin d’Apocalypse Now, Dead Man ou Jauja. C’est dire où se situe aujourd’hui le cinéma de Lucrecia Martel.   Cahiers du Cinéma   

L’aventure du récit se double aussi d’une aventure des sens, que la mise en scène magistrale et constamment surprenante de Lucrecia Martel parvient à faire éprouver au spectateur, de la première à la dernière minute du film.  Libération    

 
Vendredi  9 novembre 18h et mardi 13 novembre 20h30 :

- AMIN       Drame  de  Philippe  Faucon

France ; 2018 ; 1h31.

Avec  Moustapha Mbengue, Emmanuelle Devos, Marème N'Diaye

Amin est venu du Sénégal pour travailler en France, il y a neuf ans. Il a laissé au pays sa femme Aïcha et leurs trois enfants. En France, Amin n’a d’autre vie que son travail, d’autres amis que les hommes qui résident au foyer.
Aïcha ne voit son mari qu’une à deux fois par an. Elle accepte cette situation comme une nécessité de fait : l’argent qu’Amin envoie au Sénégal fait vivre plusieurs personnes.
Un jour, en France, Amin rencontre Gabrielle et une liaison se noue. …

La  critique : Entre Europe et Afrique, un voyage poignant sur la solitude et le déracinement en compagnie d’un duo de comédiens à la justesse émouvante.   aVoir-aLire.com

Nul angélisme dans ce cinéma qui regarde vers le haut, mais une noblesse nourrie d’humanité.  Sud Ouest

Plus pessimiste que "Fatima", "Amin" dresse un constat des souffrances contemporaines (solitude, précarité, soumission au patronat, déracinement) aussi juste qu’alarmant.  Les Inrockuptibles  

Le  réalisateur   :  né au Maroc en 1958 , titulaire d'une maîtrise de Lettres, Philippe Faucon, dans  son premier long métrage, L'Amour (1990), évoque le quotidien de jeunes banlieusards ( Prix de la section Perspectives du cinéma français à Cannes  1990).  Suivront  en 1993 Sabine,  montrant la descente aux enfers d'une mère séropositive. ; en 1995  Muriel fait le désespoir de ses parents, qui aborde, le thème de l'homosexualité. ;  en  2000 Samia   qui relate le combat d'une ado d'origine maghrébine éprise de liberté; en 2005  il revient sur la guerre d'Algérie  avec  La Trahison ;  en 2007, il signe Dans la vie,  sur la rencontre entre une femme arabe et une femme juive ;   en 2009,   avec La Désintégration, où il s'attaque à un sujet sensible, le terrorisme ; en 2015  Fatima ,  programmé,  comme la plupart  des films  de  Faucon,  par Chlorofilm.

 

Lundi 12 novembre 20h30 , dans le  cadre des manifestations  du centenaire de la fin de la guerre  14/18  organisée par la Mairie  de Quimperlé . (4,40€ l'entrée )

- LES CROIX DE BOIS    . Guerre, historique ;

de    Version restaurée ;  (1h 46min)  

Avec  Pierre Blanchar, Gabriel Gabrio,  Charles Vanel  ...                                        

Dans la ferveur et l’exaltation du début de la guerre, Demachy, encore étudiant, répond à l’appel sous les drapeaux. Il rencontre Sulphart, Bréval, Bouffioux et les autres, autrefois ouvrier, boulanger, cuisinier, désormais unis sous le nom de soldat.   Ensemble, ils vont  rire, ensemble ils vont se battre, ensemble ils vont perdre espoir,   noyés sous une tempête de feu, d’acier et d’absurdité. Dans la brume des   tranchées défigurées par les canons, les soldats font face à la cruauté   de la vie quotidienne, l’attente du courrier qui déchire les coeurs, la   terreur des mines cachées, les camarades qui tombent. Tandis que fleurissent les croix de bois sur les tombeaux à ciel ouvert, Demachy   finit par perdre ses idéaux.

Les Croix de bois, chef-d'oeuvre de Roland Dorgelès, engagé volontaire, est un témoignage exceptionnel sur la Grande Guerre.
Avec un réalisme parfois terrible mais toujours d'une généreuse humanité, la vie des tranchées nous est décrite dans toute son horreur et aussi bouffonnerie, son quotidien et ses moments.

 

Vendredi 16 novembre 18h  et mardi 20 novembre 20h30 :

- EN LIBERTE !  film français de Pierre Salvadori avec notamment Adèle Haenel, Vincent Elbaz et Pio Marmaï  .   2018 ; 1h48 .

  Yvonne (Adèle Haenel), jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi (Vincent Elbaz), héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine (Pio Marmaï), injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.

 

Depuis quelques films, Pierre Salvadori nous habitue à des comédies fines et gracieuses.Adepte de la comédie acide et décalée (Cible émouvante; Les Apprentis…) . Rappelons aussi    Dans la cour (2014)   avec  Gustave Kervern, en concierge d’immeuble, et Catherine Deneuve, en résidente retraitée. Avec En liberté !, on reste dans le registre de la comédie basée sur des rencontres. Néanmoins, le réalisateur va apporter encore plus d’originalité à son style. Jamais celui-ci n’aura été autant dans le burlesque.

 

Lundi 19 novembre 20h30  :

- LA TENDRE INDIFFERENCE   du Monde  

Comédie dramatique de Adilkhan Yerzhanov
Kazakhstan, France, 2018, 1h39min, VOST
La belle Saltanat et son chevalier servant Kuandyk sont amis depuis l’enfance. Criblée  de dettes, la famille de Saltanat l’envoie dans la grande ville où elle est promise à un riche  mariage. Escortée par Kuandyk qui veille sur elle, Saltanat quitte son village pour l’inconnu. Les deux jeunes gens se trouvent entraînés malgré eux dans une suite d’événements cruels et  tentent d’y résister de toutes les façons possibles.  
Le réalisateur : Adilkhan Yerzhanov est né  en 1982 au  Kazakhstan. En 2009, il est sorti diplômé en réalisation de la Kazakhstan National Academy of Arts, avant de  poursuivre sa formation à New York grâce à une bourse. Primé dès 1999 pour le scénario de Kozy- Korpesh and Bayan-Sulu, la première série d’animation kazakh, il a été salué pour son premier film,  Realtor, en 2011, puis avec Constructors l’année suivante.
La critique : « Libre adaptation de Camus, délocalisé au Kazakhstan, La tendre indifférence du monde est donc de ces films réalisés avec très peu de moyens, mais plein de fougue et d’envie de  cinéma, peuplé par des personnages attachants. » CRITIQUE FILM 
Tout le film se transforme en un magnifique hommage à la création artistique. On est surpris de voir les références à la littérature ou au cinéma français aussi nombreuses. Il est difficile de résister à répéter ce titre énigmatique et beau La tendre indifférence du monde que Saltanat et Kuandyk ont arraché au fameux roman de Camus L’Étranger. A Voir à Lire

 

Vendredi   23 novembre 18h et lundi 26 novembre 20h30 :

COLD WAR 

Drame, romance de Pawel Pawlikowski
Polonais, britannique, français, 2018, 1h27, VOST
Prix de la mise en scène, Cannes 2018
Pendant la guerre froide, entre la Pologne stalinienne et le Paris bohème des années  1950, un musicien épris de liberté et une jeune chanteuse passionnée vivent un amour  impossible dans une époque tourmentée. 
Le réalisateur : Pawel Pawlikowski est né à Varsovie et a quitté la Pologne à l’âge de 14  ans. Après plusieurs pays d’Europe, il s’installe en Angleterre en 1977. Il a suivi des études  de littérature et de philosophie à Londres et à Oxford. Il commence sa carrière de réalisateur   en tournant des documentaires pour la BBC. En 1998, il se lance dans le tournage de fiction  puis il écrit et réalise deux longs-métrages. En 2011, il réalise LA FEMME DU VÈME, et son  dernier film IDA (2014) , programmé  par  Chlorofilm  ,  ( Meilleur film étranger  aux  oscar , un Goya.)
Cold War est dédié aux parents du réalisateur qui a donné leurs prénoms aux protagonistes.
La critique       : « …on s’émeut, et on frissonne devant le sort de ces pauvres amants qui vont  droit vers un destin qu’ils connaissent, acceptent et désirent. » Telerama
«… le film retrace, avec sobriété et des moyens considérables (le film regorge de scènes  musicales et de danse exaltantes), un amour fou qui ne peut supporter le monde tel qu'il  est. » Les Inrocks
« …Pawlikowski filme admirablement la musique : son énergie, sa présence dans un espace  ainsi que sa puissance harmonieuse. » La Septième Obsession 

 

Mardi 27 novembre  20h30  (   4€  l'entrée  )

Dans le cadre du Mois du Doc en Finistère, proposé par Daoulagad Breizh

OLTREMARE   (colonies fascistes)
Un film de Loredana Bianconi, en sa présence

Belgique, France, Italie | 2017 | 1h23

Dans l’Italie fasciste des années 30, le petit village de Borgo voit une partie de ses habitants, poussés par la misère ou l’esprit d’aventure, émigrer dans les colonies de "L’Empire Italien d’Afrique". Ils s’en vont chercher l’Eldorado que la propagande fasciste leur a promis. Leur rêve se brise après quelques années seulement. La guerre et la chute du régime entraînent la perte des Colonies, les obligeant à revenir à Borgo, après avoir tout perdu. Cette épopée nous est dévoilée par les mots, les mémoires écrites et les centaines de photos de quelques témoins. L’histoire se déploie dans un parcours intime qui nous révèle une parole longtemps tue.

Une aventure coloniale vue de l’intérieur.

 

La réalisatrice Loredana Bianconi, philosophe de formation et documentariste, questionne par ses films les résistances, le choix de la violence, les migrations.

Filmographie : 1989, La Mina (long métrage de fiction) ; 1992, Avec de l’Italie qui descendrait l’Escaut ; 1994, Comme un air de retour (long métrage de fiction) ; 1997, Do you remember revolution? ; 1999, Le Temps des réfugiés – Marie et Chantal, par exemple ; 2004, Devenir ; 2005, La Vie autrement ; 2008, Ce n’est qu’un début, Anne Morelli ; 2009, In Albania.

Projection sera suivie d'un échange avec la réalisatrice. 

 

Vendredi  30  novembre 18h et mardi 4 décembre 20h30 :

- LE GRAND BAL  

Documentaire, Musical     de  Laetitia Carton 

France ;  1h39 

C'est l'histoire d'un bal. D'un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin de campagne française. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse.

 

La  critique : Comment ne pas tomber sous le charme du Grand bal, un documentaire si fermement convaincu de la bonté de son sujet et si clair et précis dans son expression en termes filmiques ? C’est une formidable bouffée d’air frais, une invitation irrésistible à la  danse …  Critique Film fr 

Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse.  Première

 

La  réalisatrice :   Née  en 1974   à Vichy   a  étudié les  Beaux-Arts de Clermont-Ferrand,  Elle rencontre  le documentaire de création lors d’un post-diplôme à l’école d’art de Lyon et suit le master de réalisation documentaire  à l’ Université de Grenoble.

 

Voici l’essentiel  de  sa filmographie :  J’avancerai vers toi avec les yeux d’un Sourd ( 2016)

 

Edmond ,  un portrait de l’artiste  Baudoin, Grand prix Festival Traces de vies 2014.

 

La Pieuvre,  (2010)   Prix du jury et prix du public au festival «A nous de voir», Oullins.

 

D’un chagrin j’ai fait un repos  (2005 ) . Prix des Formations audiovisuelles au festival Traces de vies de Clermont-Ferrand.

 

 

Lundi 3 décembre 20h30  :

- PERSONA  de Ingmar BergmanDans le cadre  du  Cycle Patrimoine avec Cinéphare.



11/10/2018
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