la vie de Chlorofilm

la vie de Chlorofilm

Les films de mars 2012

 vendredi 2 mars 18h  et mardi 6à  20h30 :
 
Laïcité Inch' Allah de  Nadia El Fani

Août 2010, en plein Ramadan sous Ben Ali et malgré la chape de plomb de la censure, Nadia El Fani filme une Tunisie qui semble ouverte au principe de liberté de conscience et à son rapport à l'Islam… Trois mois plus tard, la Révolution Tunisienne éclate, Nadia est sur le terrain.
Tandis que le Monde Arabe aborde une phase de changement radical, la Tunisie, ayant insufflé le vent de révolte, est à nouveau le pays laboratoire quant à sa vision de la religion.
Et si pour une fois, par la volonté du peuple, un pays musulman optait pour une constitution laïque ? Alors, les Tunisiens auraient vraiment fait "La Révolution".

 

Le moins que l'on puisse dire est que la réalisatrice ose tout. (...) C'est précisément ce qui contribue à faire de ce film un témoignage bouillonnant de vie et d'audace. Télérama

Le matériau est passionnant et par la vertu de l'histoire, "Laïcité Inch Allah" est un document utile à la compréhension du printemps arabe. Le Monde

La réalisatrice signe un brûlot instructif et constructif  Première

 

 

Lundi  5  mars 20h30 . Séance  unique :

 d'un   grand classique  du  cinéma proposé par Cinéphare :  

To or not to be Une comédie  de  Ernst  Lubitsch

Durant la 2ème guerre mondiale , entre Varsovie  et  Londres , une  troupe de comédiens parvient à  déjouer un plan  de la Gestapo ...

Un  chef  d'oeuvre ....

 
vendredi 9  mars à 18h  et lundi 12 à 20h30: 
Sur la planche de Leila Kilani

Prix du Jury au Festival Paris Cinéma 2011

Tanger aujourd’hui. Quatre jeunes femmes de vingt ans travaillent pour survivre le jour et vivent la nuit. Elles  sont ouvrières réparties en deux castes : les textiles et les crevettes. Leur obsession : bouger.  « On est  là » disent-elles. De l’aube à la nuit la cadence est effrénée, elles traversent la ville. Temps, espace et sommeil sont rares. Petites bricoleuses de l’urgence qui travaillent les hommes et les maisons vides. Ainsi va la course folle de Badia, Imane, Asma et Nawal .

  La critique : Evitant le pittoresque touristique,   Sur la planche   nous confronte, avec sa mise en scène électrique et son élocution syncopée, à une urgence vitale et à une réalité sociale violente ….

 Le film nous rappelle, sur un mode mineur, le cinéma des frères Dardenne….

A l’heure des grands changements que l’on sait,    Sur la planche  est assurément un des films-étalons, au sens le plus sauvage du terme, du jeune cinéma arabe. ….

Sur la planche" est plein d'énergie, de cris et d'envie de cinéma. Le film est passionnant parce qu'il sait manier le romanesque et le réel, la péripétie et la vérité. 

 
 mardi 13 à 20h30: 
 A  dangerous method de David Cronenberg   

Sabina Spielrein, une jeune femme souffrant d'hystérie, est soignée par le psychanalyste Carl Jung. Elle devient bientôt sa maîtresse en même temps que sa patiente. Leur relation est révélée lorsque Sabina rentre en contact avec Sigmund Freud...

 

La  Critique : Bien plus qu'un biopic, Cronenberg  réalise, grâce à une dramaturgie implacable , un saisissant polar verbal . Sous l'apparente "neutralité" de sa réalisation émerge une puissance romanesque  portée par des acteurs exceptionnels. Positif ; 

  Jamais la psychanalyse n'a été aussi sexy que dans ce film. Elle ; 

Cronenberg met en scène avec sûreté et précision ce grand spectacle intellectuel qui se déploie dans l'intérieur surchargé du bureau de Freud . Le Monde .

Les interprètes :    Viggo Mortensen  ( Sigmund Freud ), Michael Fassbender  (  Carl  Jung), Keira Knightley (Sabina Spielrein) ,  Vincent  Cassel (  Otto  Cross).

Le  film , présenté par le Dr Lafaye , psychanaliste ,

sera  suivi  d’un échange avec le public.

 

 

 vendredi   16 mars à 18h ,lundi 19  et  20  mars 20h30: 
 The  descendants  
 
 
Vendredi   23 à 18h, lundi 26 et mardi  27 mars:
 La  désintégration  de Philippe  Faucon
 

Une cité dans l’agglomération Lilloise, aujourd’hui. Ali, Nasser et Hamza, âgés d’une vingtaine d’années, font la connaissance de Djamel. Aux yeux d'Ali et ses amis, Djamel apparaît comme un aîné aux propos acérés et au charisme certain. Habile manipulateur, il endoctrine peu à peu les trois garçons, connaissant mieux que quiconque leurs déceptions, leurs failles et leurs révoltes face à une société dans laquelle ils sont nés…

 

La  critique : L'interprétation parfaite des acteurs et comédiens non professionnels donne plus de poids encore à ce film impeccablement écrit, aussi éclairant que bien des articles et des ouvrages. (La Croix) .      Philippe Faucon livre un film choc et salutaire.   (Le Nouvel Obs.) .    Philippe Faucon ne parle finalement pas tant du terrorisme ou de l'islamisme que des failles d'un modèle républicain laissé en jachère .... Il le fait sans slogan, par les seuls moyens du récit et du cinéma, poursuivant avec   Samia,  La Trahison  et  Dans la vie   un ensemble édifiant sur les relations entre la France et l'autre rive de la Méditerranée. (Les Inrockuptibles)

L’interprétation :  Rashid Debbouze , le  frère  de Djamel  (Ali ) ;  Yassine Azzouz  (  Djamel) Ymanol Perset  ( Hamza ) ….

 

Vendredi   30 mars à 18h et mardi  3  avril 20h30
Dans le  cadre  de la  Semaine  Africaine organisée par le  Comité Nara/Qlé :
 Kinshasa Symphonie   de Martin Baer et  Claus Wischman 
 

Dans l'obscurité totale, deux cents musiciens jouent la neuvième symphonie de Beethoven "L'hymne à la joie".  En quinze ans d'existence, la formation de l'Orchestre Symphonique a survécu à deux coups d'état et une guerre civile. Heureusement, il y a la passion pour la musique et l'espoir d'un avenir meilleur.

 

La  critique : D'une forme documentaire classique et maîtrisée, ce long métrage apporte au spectateur informations et émotions qui rendent le film intéressant.  Positif   

Dans  Kinshasa Symphony, les documentaristes Claus Wischmann et Martin Baer rendent hommage à cette ville monstre en filmant le quotidien de son orchestre symphonique, unique en Afrique centrale. Tous les musiciens, obstinés ­démunis, autodidactes et amateurs passionnés, font rimer avec bonheur Beethoven et système D. Télérama

 

 



22/02/2012
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